Les paroles de Jésus à Ses disciples après Sa résurrection
(Jean 20:26-29) « Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit: La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu !
Jésus lui dit: Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »
(Jean 21:16-17) « Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu ? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. »
Ces passages nous racontent des choses que le Seigneur Jésus a faites et dites à Ses disciples après Sa résurrection. Mais d’abord, regardons les différences entre le Seigneur Jésus avant et après Sa résurrection. Était-Il le même Seigneur Jésus des jours passés ? Les Écritures contiennent la phrase suivante décrivant le Seigneur Jésus après la résurrection : « Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit: La paix soit avec vous ! » Il est clair que le Seigneur Jésus à ce moment-là n’était plus un corps de chair, mais spirituel. C’est parce qu’Il avait transcendé les limitations de la chair et malgré le fait que la porte était fermée, Il put quand même se joindre au groupe de gens et leur permettre de Le voir. C’est la plus grande différence entre le Seigneur Jésus après la résurrection et le Seigneur Jésus vivant dans la chair avant la résurrection. Même s’il n’y avait pas de différence entre l’apparence du corps spirituel à ce moment-là et l’apparence du Seigneur Jésus d’avant, le Seigneur Jésus de ce moment-là était devenu Celui qui semblait étranger aux gens, car Il était devenu un corps spirituel après avoir ressuscité de la mort, et comparé à Sa chair antérieure, ce corps spirituel était plus déconcertant et confondant pour les gens. Cela créa aussi plus de distance entre le Seigneur Jésus et les gens, et les gens ont ressenti dans leur cœur que le Seigneur Jésus était devenu plus mystérieux. Ces compréhensions et ces sentiments de leur part les ramenèrent soudainement à une ère de foi en un Dieu qu’on ne pouvait ni voir ni toucher. Donc, la première chose que fit le Seigneur Jésus après Sa résurrection fut de permettre à tous de Le voir, de leur confirmer qu’Il existait et de confirmer le fait de Sa résurrection. De plus, cela rétablit Sa relation qu’Il avait avec les gens quand Il travaillait dans la chair et quand Il était le Christ qu’ils pouvaient voir et toucher. De la sorte, un résultat fut que les gens n’avaient aucun doute sur le fait que le Seigneur Jésus était bien ressuscité de la mort après avoir été cloué sur la croix ; il n’y avait pas de doute non plus au sujet de l’œuvre du Seigneur Jésus qui avait racheté l’humanité. Un autre résultat fut que le fait que le Seigneur Jésus apparût aux gens après Sa résurrection et qu’ils purent Le voir et Le toucher ancra fermement l’humanité dans l’ère de la Grâce. À partir de ce moment-là, les hommes ne pouvaient pas retourner à l’ère précédente, l’ère de la Loi, à cause de la « disparition » ou de la « désertion » du Seigneur Jésus, mais ils continueraient de l’avant, suivant les enseignements du Seigneur Jésus et l’œuvre qu’Il avait accomplie. Ainsi, une nouvelle étape de l’œuvre dans l’ère de la Grâce commença officiellement et les gens qui avaient vécu conformément à la loi se séparèrent dès lors officiellement de la loi et entrèrent dans une nouvelle ère, avec un nouveau début. Cela représente les multiples sens de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes après Sa résurrection.
Puisqu’Il était un corps spirituel, comment les gens pouvaient-ils Le toucher et Le voir ? Cela est en lien avec la signification de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes. Avez-vous remarqué quelque chose dans ces passages des Écritures ? En général, les corps spirituels ne peuvent être ni vus ni touchés et après la résurrection, l’œuvre dans laquelle le Seigneur Jésus s’était impliqué avait été déjà accomplie. Donc en théorie, Il n’avait absolument aucun besoin de retourner parmi les gens dans Sa forme originale pour les rencontrer, mais l’apparition du Seigneur Jésus dans Son corps spirituel aux gens comme Thomas rendit sa signification plus concrète et cela pénétra plus profondément dans le cœur des hommes. Lorsqu’Il s’approcha de Thomas, Il permit à Thomas le sceptique de toucher Sa main et lui dit : « Avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. » Ces paroles, ces actes n’étaient pas des choses que le Seigneur Jésus voulait dire et faire seulement après Sa résurrection, mais c’était des choses qu’Il voulait accomplir avant d’avoir été cloué sur la croix. Il est évident que le Seigneur Jésus qui n’avait pas encore été cloué sur la croix avait déjà une compréhension des personnes comme Thomas. Donc que pouvons-nous conclure de cela ? Il était le même Seigneur Jésus après Sa résurrection. Son essence n’avait pas changé. Les doutes de Thomas n’étaient pas nouveaux, en fait il les avait toujours eus quand il suivait le Seigneur Jésus, mais Il était le Seigneur Jésus qui était ressuscité de la mort et qui était revenu du monde spirituel avec Sa forme originale, avec Son tempérament original et avec Son entendement des hommes du temps où Il était dans la chair. Aussi, Il s’approcha d’abord de Thomas, pour le laisser toucher Sa côte, pour non seulement le laisser voir Son corps spirituel d’après la résurrection, mais aussi pour le laisser toucher et sentir l’existence de Son corps spirituel et se débarrasser complètement de ses doutes. Avant que le Seigneur Jésus ait été cloué sur la croix, Thomas doutait en permanence qu’Il fût Christ et ne pouvait le croire. Sa croyance en Dieu était basée seulement sur ce qu’il pouvait voir de ses propres yeux, sur ce qu’il pouvait toucher de ses propres mains. Le Seigneur Jésus avait une bonne compréhension de la foi de ce genre de personne. Elle ne croit qu’en Dieu au ciel, ne croit pas du tout en Celui qui est envoyé par Dieu ou le Christ dans la chair, et ne L’accepte pas. Afin de lui permettre de connaître et de croire en l’existence du Seigneur Jésus et qu’Il était le véritable Dieu incarné, Il laissa Thomas tendre sa main et toucher Sa côte. Thomas doutait-il d’une manière différente avant et après la résurrection du Seigneur Jésus ? Il doutait constamment et à part le fait que le Seigneur Jésus lui apparut personnellement dans Son corps spirituel et permit à Thomas de toucher la marque des clous sur Son corps, personne ne pouvait éclaircir ses doutes, personne ne pouvait faire en sorte qu’il les abandonne. Donc, à partir du moment où le Seigneur Jésus lui permit de toucher Sa côte et de sentir vraiment l’existence de la marque des clous, les doutes de Thomas disparurent et il sut véritablement que le Seigneur Jésus était ressuscité, il reconnut et crut que le Seigneur Jésus était le véritable Christ, et qu’Il était Dieu incarné. Bien qu’à cette époque Thomas ne doutât plus, il avait perdu pour toujours la chance de rencontrer Christ. Il avait perdu pour toujours la chance d’être ensemble avec Lui, de Le suivre, de Le connaître. Il avait perdu la chance que Christ le perfectionne. L’apparition du Seigneur Jésus et Ses paroles fournirent une conclusion et fournirent un verdict sur la foi de ceux qui étaient pleins de doutes. Il employa Ses paroles et Ses actions concrètes pour dire aux incrédules, pour dire à ceux qui ne croient qu’en Dieu au ciel, mais non en Christ que Dieu n’a pas loué leur croyance ni loué leur démarche de suivre qui était pleine de doutes. Le jour où ils croiront pleinement en Dieu et en Christ ne peut être que le jour où Dieu aura accompli Sa grande œuvre. Bien sûr, ce jour sera aussi celui où leurs doutes seront jugés. Leur attitude envers Christ détermina leur sort et leurs doutes tenaces signifieront que leur foi ne leur aura rien apporté, que leur rigidité signifiait que leurs espoirs étaient vains. Parce que leur croyance en Dieu au ciel se nourrissait d’illusions et que leurs doutes sur Christ exprimaient leur vraie attitude envers Dieu, même s’ils touchaient la marque des clous sur le corps du Seigneur Jésus, leur foi était toujours vaine et leur résultat ne pourrait être décrit que comme une poursuite de vent, une vanité. Ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Thomas, Il le disait aussi très clairement à tous : le Seigneur Jésus ressuscité est le Seigneur Jésus qui avait passé initialement trente-trois années et demie travaillant parmi les hommes. Bien qu’Il eût été cloué sur la croix et expérimenté la vallée de l’ombre de la mort et la résurrection, Son aspect même n’avait subi aucun changement. Bien qu’Il eût maintenant la marque des clous sur Son corps, qu’Il fût ressuscité et qu’Il fût sorti de la tombe, Son tempérament, Sa compréhension des hommes et Ses intentions envers les hommes n’avaient pas changé le moins du monde. Aussi, Il disait aux gens qu’Il était descendu de la croix, avait triomphé du péché, triomphé des épreuves et triomphé de la mort. La marque des clous était juste la preuve de Sa victoire sur Satan, la preuve d’avoir été un sacrifice d’expiation pour racheter toute l’humanité avec succès. Il disait aux gens qu’Il avait déjà endossé les péchés de l’humanité et qu’Il avait mené à bien Son œuvre de rédemption. Quand Il retourna voir Ses disciples, Il leur dit dans Son apparition : « Je suis toujours vivant, J’existe encore ; aujourd’hui, Je me tiens véritablement devant vous afin que vous puissiez Me voir et Me toucher. Je serai toujours avec vous. » Le Seigneur Jésus voulait aussi se servir de Thomas pour dresser un avertissement aux hommes des générations suivantes : bien que tu croies au Seigneur Jésus, tu ne peux ni Le voir ni Le toucher, mais tu peux être béni grâce à ta foi sincère et tu peux voir le Seigneur Jésus par ta foi sincère. Ce genre de personne est béni.
[…]
C’est l’attitude du Seigneur Jésus à l’égard de ceux qui sont pleins de doutes. Alors, qu’est-ce que le Seigneur Jésus a dit à ceux qui sont capables de croire en Lui honnêtement et de Le suivre, et qu’est-ce qu’Il a fait pour eux ? C’est ce que nous allons voir maintenant, en nous penchant sur ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Pierre.
Dans cette conversation, à plusieurs reprises, le Seigneur Jésus demande à Pierre une chose : « Pierre, M’aimes-tu ? » Après Sa résurrection, le Seigneur Jésus avait une norme plus élevée pour ce qu’Il exigeait des personnes comme Pierre qui croyaient sincèrement en Christ et s’efforçaient d’aimer le Seigneur. Cette question constituait une sorte d’examen et d’interrogation, mais plus que cela, elle était une exigence et une attente de la part de gens comme Pierre. Il employa cette méthode de questionnement afin que les gens s’interrogent et regardent en eux-mêmes. Quelles sont les exigences du Seigneur Jésus pour les hommes ? Est-ce que j’aime le Seigneur ? Suis-je quelqu’un qui aime Dieu ? Comment devrais-je aimer Dieu ? Même si le Seigneur Jésus posa cette question uniquement à Pierre, la vérité est que, dans Son cœur, Il voulait profiter de cette occasion avec Pierre pour adresser ce genre de question à toutes les personnes qui cherchent à aimer Dieu. Il se trouve que Pierre fut béni de pouvoir représenter ce type de personne, de recevoir cette question de la propre bouche du Seigneur Jésus.
Comparée à « avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » que dit le Seigneur Jésus à Thomas après Sa résurrection, la question adressée à Pierre qu’Il répéta trois fois — « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » — permet aux gens de mieux percevoir la sévérité de l’attitude du Seigneur Jésus et de l’impatience qu’Il ressentait à ce moment-là. Quant à Thomas le sceptique avec sa nature rusée et fourbe, le Seigneur Jésus lui a permis de tendre sa main et de toucher la marque des clous, ce qui l’amena à croire que le Seigneur Jésus était le Fils de l’homme ressuscité et de reconnaître l’identité du Seigneur Jésus comme Christ. Et même si le Seigneur Jésus n’a pas réprimandé Thomas sévèrement ni n’a exprimé verbalement aucun jugement sur lui, Il lui fit savoir qu’Il le comprenait à l’aide d’actes concrets tout en affichant Son attitude et Sa détermination envers ce genre de personne. Les exigences et les attentes du Seigneur Jésus de ce genre de personne ne peuvent être perçues dans ce qu’Il a dit. Parce que les gens comme Thomas ne possèdent pas un brin de foi véritable, les exigences du Seigneur Jésus les concernant s’arrêtent là, mais Son attitude envers les personnes comme Pierre est très différente. Il n’exigea pas de Pierre qu’il tende la main pour toucher la marque des clous ni n’a dit à Pierre : « et ne sois pas incrédule, mais crois ». Au lieu de cela, Il répéta à Pierre la même question. C’était une question lourde de sens et significative qui ne peut pas éviter de provoquer du remords et de la crainte en tous ceux qui suivent Christ, mais qui laisse aussi sentir l’humeur préoccupée et triste du Seigneur Jésus. Et lorsqu’ils sont en grande douleur et grande souffrance, ils sont plus enclins à ressentir la préoccupation du Seigneur Jésus et Son attention ; ils comprennent Son enseignement fervent et Ses exigences sévère des gens purs et honnêtes. Par la question du Seigneur Jésus, les gens comprirent que Ses attentes vis-à-vis d’eux, révélées dans ces simples paroles, n’étaient pas qu’ils croient simplement en Lui et qu’ils Le suivent, mais qu’ils réussissent à avoir de l’amour pour Lui, à aimer leur Seigneur, à aimer leur Dieu. Il s’agit d’un amour attentif et obéissant. Cela parle des humains vivants pour Dieu, mourant pour Dieu, consacrant tout à Dieu, dépensant et donnant tout pour Dieu. Ce genre d’amour consiste aussi à réconforter Dieu, à Lui permettre de prendre du plaisir dans le témoignage et Lui permettre d’être en paix. C’est le remboursement des hommes à Dieu, leur responsabilité, leur obligation et leur devoir, et c’est un chemin que les hommes doivent suivre toute leur vie. Ces trois questions constituaient une exigence et une exhortation faites par le Seigneur Jésus à Pierre et à tous ceux qui seraient rendus parfaits. Ce sont ces trois questions qui motivèrent et guidèrent Pierre à accomplir son chemin de vie ; ce sont les questions qui, au départ du Seigneur Jésus, poussèrent Pierre à entamer son chemin d’être rendu parfait et qui, grâce à son amour pour le Seigneur, l’amenèrent à être attentif au cœur du Seigneur, à obéir au Seigneur, à procurer du réconfort au Seigneur et d’offrir sa vie entière et tout son être grâce à cet amour.
Pendant l’ère de la Grâce, l’œuvre de Dieu était dédiée principalement à deux types de personnes. Le premier correspondait aux gens qui croyaient en Lui et Le suivaient, qui pouvaient respecter Ses commandements, qui pouvaient supporter la croix et en rester au chemin de l’ère de la Grâce. Ce genre de personne pouvait gagner la bénédiction de Dieu et jouir de Sa grâce. Le deuxième type de personne était comme Pierre, quelqu’un qui serait rendu parfait. Donc, après que le Seigneur fut ressuscité, Il accomplit d’abord ces deux choses très signifiantes. Une était destinée à Thomas et l’autre à Pierre. Que représentent ces deux choses ? Représentent-elles les vraies intentions de Dieu de sauver l’humanité ? Représentent-elles la sincérité de Dieu envers les hommes ? Le travail qu’Il fit avec Thomas fut de mettre en garde les gens de ne pas douter, mais de simplement croire. Le travail qu’Il fit avec Pierre fut de renforcer la foi des personnes comme Pierre et d’avoir des exigences claires de ce genre de personnes, de montrer quels objectifs elles devaient poursuivre.
Après que le Seigneur Jésus fut ressuscité, Il apparut aux gens dont Il pensait que c’était nécessaire, Il a parlé avec eux et Il leur a présenté des exigences, laissant derrière Lui Ses intentions et Ses attentes à propos des hommes. C’est-à-dire qu’en tant que Dieu incarné, il n’était pas important que ce fut durant Sa vie dans la chair ou dans Son corps spirituel après avoir été cloué sur la croix et être ressuscité, Sa préoccupation pour l’humanité et Ses exigences vis-à-vis des gens ne changea pas. Avant qu’Il ne monte sur la croix, Il se préoccupait de Ses disciples ; dans Son cœur, Il comprenait clairement la condition de chaque personne, Il comprenait les défauts de chacun et, bien sûr, Sa compréhension de chaque personne était la même après qu’Il fut mort, ressuscité et devenu un corps spirituel qu’elle avait été quand Il était dans la chair. Il savait que les gens n’étaient pas entièrement certains de Son identité en tant que Christ, mais pendant Son temps dans la chair, Il n’avait pas d’exigences strictes envers les gens. Mais après qu’Il fut ressuscité, Il leur apparut et Il fit en sorte qu’ils devinrent absolument certains que le Seigneur Jésus était venu de Dieu, qu’Il était Dieu incarné, et Il utilisa le fait de Son apparition et de Sa résurrection comme la plus haute vision et la plus grande motivation pour la quête de toute la vie de l’humanité. Non seulement Sa résurrection de la mort fortifia ceux qui Le suivaient, mais renforça les conséquences de Son œuvre parmi les hommes durant l’ère de la Grâce et ainsi l’Évangile du salut par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce se répandit progressivement aux quatre coins de l’humanité. Dirais-tu que l’apparition du Seigneur Jésus après Sa résurrection avait quelque signification ? Si tu étais Thomas ou Pierre à cette époque, et que tu découvrais cette unique chose dans ta vie qui soit si significative, quelle sorte d’impact cela aurait-il sur toi ? Verrais-tu cela comme la plus importante et la plus grande vision de ta vie de croyant ? Considérerais-tu cela comme une motivation principale de ta fidélité à Dieu, t’efforçant de Le satisfaire et de chercher à aimer Dieu dans ta vie ? Voudrais-tu consacrer les efforts de toute ta vie à répandre cette vision plus grande que toutes ? Accepterais-tu comme commission de Dieu de répandre le salut du Seigneur Jésus ? Même si vous n’en avez pas fait l’expérience, les deux exemples de Thomas et de Pierre sont déjà suffisants pour que l’homme moderne ait une compréhension claire de la volonté de Dieu et de Dieu. On pourrait dire qu’après que Dieu est devenu chair, après qu’Il a personnellement vécu parmi les hommes et qu’Il a expérimenté une vie d’homme, qu’Il a vu la dépravation de l’humanité et la situation de la vie humaine, Dieu dans la chair ressentit plus profondément l’impuissance, la tristesse et la misère des hommes. La compassion de Dieu pour la situation humaine grandit à cause de l’humanité qu’Il acquit durant Sa vie dans la chair et à cause de Ses instincts dans la chair. Cela Le mena à une plus grande préoccupation pour ceux qui Le suivent. Vous ne pouvez probablement pas comprendre toutes ces choses, mais Je peux décrire le souci et l’attention de Dieu dans la chair pour chacun de Ses adeptes avec ces mots : préoccupation intense. Bien que ces mots viennent du langage humain et qu’ils soient une expression très humaine, ils expriment et décrivent précisément les sentiments de Dieu pour ceux qui Le suivent. Concernant l’intense préoccupation de Dieu pour les humains, vous la ressentirez progressivement et en goûterez la saveur au cours de vos expériences. Cependant, cela ne peut être atteint que par une connaissance progressive du tempérament de Dieu basée sur la quête d’un changement dans votre propre tempérament. L’apparition du Seigneur Jésus concrétisa Son intense préoccupation pour ceux qui Le suivent dans Son humanité et la transmit à Son corps spirituel ou, autrement dit, Sa divinité. Son apparition permit aux gens d’avoir une autre expérience et un autre sentiment de la préoccupation et de l’attention de Dieu tout en prouvant indéniablement que Dieu est Celui qui ouvre une ère, qui met en œuvre une ère et qu’Il est Celui qui termine une ère. Par Son apparition, Il renforça la foi de tous les gens et par Son apparition Il prouva au monde qu’Il est Dieu Lui-même. Cela fut une confirmation éternelle pour ceux qui Le suivent et par Son apparition Il ouvrit aussi une étape de Son œuvre dans la nouvelle ère.
(Jean 21:16-17) « Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu ? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. »
Ces passages nous racontent des choses que le Seigneur Jésus a faites et dites à Ses disciples après Sa résurrection. Mais d’abord, regardons les différences entre le Seigneur Jésus avant et après Sa résurrection. Était-Il le même Seigneur Jésus des jours passés ? Les Écritures contiennent la phrase suivante décrivant le Seigneur Jésus après la résurrection : « Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit: La paix soit avec vous ! » Il est clair que le Seigneur Jésus à ce moment-là n’était plus un corps de chair, mais spirituel. C’est parce qu’Il avait transcendé les limitations de la chair et malgré le fait que la porte était fermée, Il put quand même se joindre au groupe de gens et leur permettre de Le voir. C’est la plus grande différence entre le Seigneur Jésus après la résurrection et le Seigneur Jésus vivant dans la chair avant la résurrection. Même s’il n’y avait pas de différence entre l’apparence du corps spirituel à ce moment-là et l’apparence du Seigneur Jésus d’avant, le Seigneur Jésus de ce moment-là était devenu Celui qui semblait étranger aux gens, car Il était devenu un corps spirituel après avoir ressuscité de la mort, et comparé à Sa chair antérieure, ce corps spirituel était plus déconcertant et confondant pour les gens. Cela créa aussi plus de distance entre le Seigneur Jésus et les gens, et les gens ont ressenti dans leur cœur que le Seigneur Jésus était devenu plus mystérieux. Ces compréhensions et ces sentiments de leur part les ramenèrent soudainement à une ère de foi en un Dieu qu’on ne pouvait ni voir ni toucher. Donc, la première chose que fit le Seigneur Jésus après Sa résurrection fut de permettre à tous de Le voir, de leur confirmer qu’Il existait et de confirmer le fait de Sa résurrection. De plus, cela rétablit Sa relation qu’Il avait avec les gens quand Il travaillait dans la chair et quand Il était le Christ qu’ils pouvaient voir et toucher. De la sorte, un résultat fut que les gens n’avaient aucun doute sur le fait que le Seigneur Jésus était bien ressuscité de la mort après avoir été cloué sur la croix ; il n’y avait pas de doute non plus au sujet de l’œuvre du Seigneur Jésus qui avait racheté l’humanité. Un autre résultat fut que le fait que le Seigneur Jésus apparût aux gens après Sa résurrection et qu’ils purent Le voir et Le toucher ancra fermement l’humanité dans l’ère de la Grâce. À partir de ce moment-là, les hommes ne pouvaient pas retourner à l’ère précédente, l’ère de la Loi, à cause de la « disparition » ou de la « désertion » du Seigneur Jésus, mais ils continueraient de l’avant, suivant les enseignements du Seigneur Jésus et l’œuvre qu’Il avait accomplie. Ainsi, une nouvelle étape de l’œuvre dans l’ère de la Grâce commença officiellement et les gens qui avaient vécu conformément à la loi se séparèrent dès lors officiellement de la loi et entrèrent dans une nouvelle ère, avec un nouveau début. Cela représente les multiples sens de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes après Sa résurrection.
Puisqu’Il était un corps spirituel, comment les gens pouvaient-ils Le toucher et Le voir ? Cela est en lien avec la signification de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes. Avez-vous remarqué quelque chose dans ces passages des Écritures ? En général, les corps spirituels ne peuvent être ni vus ni touchés et après la résurrection, l’œuvre dans laquelle le Seigneur Jésus s’était impliqué avait été déjà accomplie. Donc en théorie, Il n’avait absolument aucun besoin de retourner parmi les gens dans Sa forme originale pour les rencontrer, mais l’apparition du Seigneur Jésus dans Son corps spirituel aux gens comme Thomas rendit sa signification plus concrète et cela pénétra plus profondément dans le cœur des hommes. Lorsqu’Il s’approcha de Thomas, Il permit à Thomas le sceptique de toucher Sa main et lui dit : « Avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. » Ces paroles, ces actes n’étaient pas des choses que le Seigneur Jésus voulait dire et faire seulement après Sa résurrection, mais c’était des choses qu’Il voulait accomplir avant d’avoir été cloué sur la croix. Il est évident que le Seigneur Jésus qui n’avait pas encore été cloué sur la croix avait déjà une compréhension des personnes comme Thomas. Donc que pouvons-nous conclure de cela ? Il était le même Seigneur Jésus après Sa résurrection. Son essence n’avait pas changé. Les doutes de Thomas n’étaient pas nouveaux, en fait il les avait toujours eus quand il suivait le Seigneur Jésus, mais Il était le Seigneur Jésus qui était ressuscité de la mort et qui était revenu du monde spirituel avec Sa forme originale, avec Son tempérament original et avec Son entendement des hommes du temps où Il était dans la chair. Aussi, Il s’approcha d’abord de Thomas, pour le laisser toucher Sa côte, pour non seulement le laisser voir Son corps spirituel d’après la résurrection, mais aussi pour le laisser toucher et sentir l’existence de Son corps spirituel et se débarrasser complètement de ses doutes. Avant que le Seigneur Jésus ait été cloué sur la croix, Thomas doutait en permanence qu’Il fût Christ et ne pouvait le croire. Sa croyance en Dieu était basée seulement sur ce qu’il pouvait voir de ses propres yeux, sur ce qu’il pouvait toucher de ses propres mains. Le Seigneur Jésus avait une bonne compréhension de la foi de ce genre de personne. Elle ne croit qu’en Dieu au ciel, ne croit pas du tout en Celui qui est envoyé par Dieu ou le Christ dans la chair, et ne L’accepte pas. Afin de lui permettre de connaître et de croire en l’existence du Seigneur Jésus et qu’Il était le véritable Dieu incarné, Il laissa Thomas tendre sa main et toucher Sa côte. Thomas doutait-il d’une manière différente avant et après la résurrection du Seigneur Jésus ? Il doutait constamment et à part le fait que le Seigneur Jésus lui apparut personnellement dans Son corps spirituel et permit à Thomas de toucher la marque des clous sur Son corps, personne ne pouvait éclaircir ses doutes, personne ne pouvait faire en sorte qu’il les abandonne. Donc, à partir du moment où le Seigneur Jésus lui permit de toucher Sa côte et de sentir vraiment l’existence de la marque des clous, les doutes de Thomas disparurent et il sut véritablement que le Seigneur Jésus était ressuscité, il reconnut et crut que le Seigneur Jésus était le véritable Christ, et qu’Il était Dieu incarné. Bien qu’à cette époque Thomas ne doutât plus, il avait perdu pour toujours la chance de rencontrer Christ. Il avait perdu pour toujours la chance d’être ensemble avec Lui, de Le suivre, de Le connaître. Il avait perdu la chance que Christ le perfectionne. L’apparition du Seigneur Jésus et Ses paroles fournirent une conclusion et fournirent un verdict sur la foi de ceux qui étaient pleins de doutes. Il employa Ses paroles et Ses actions concrètes pour dire aux incrédules, pour dire à ceux qui ne croient qu’en Dieu au ciel, mais non en Christ que Dieu n’a pas loué leur croyance ni loué leur démarche de suivre qui était pleine de doutes. Le jour où ils croiront pleinement en Dieu et en Christ ne peut être que le jour où Dieu aura accompli Sa grande œuvre. Bien sûr, ce jour sera aussi celui où leurs doutes seront jugés. Leur attitude envers Christ détermina leur sort et leurs doutes tenaces signifieront que leur foi ne leur aura rien apporté, que leur rigidité signifiait que leurs espoirs étaient vains. Parce que leur croyance en Dieu au ciel se nourrissait d’illusions et que leurs doutes sur Christ exprimaient leur vraie attitude envers Dieu, même s’ils touchaient la marque des clous sur le corps du Seigneur Jésus, leur foi était toujours vaine et leur résultat ne pourrait être décrit que comme une poursuite de vent, une vanité. Ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Thomas, Il le disait aussi très clairement à tous : le Seigneur Jésus ressuscité est le Seigneur Jésus qui avait passé initialement trente-trois années et demie travaillant parmi les hommes. Bien qu’Il eût été cloué sur la croix et expérimenté la vallée de l’ombre de la mort et la résurrection, Son aspect même n’avait subi aucun changement. Bien qu’Il eût maintenant la marque des clous sur Son corps, qu’Il fût ressuscité et qu’Il fût sorti de la tombe, Son tempérament, Sa compréhension des hommes et Ses intentions envers les hommes n’avaient pas changé le moins du monde. Aussi, Il disait aux gens qu’Il était descendu de la croix, avait triomphé du péché, triomphé des épreuves et triomphé de la mort. La marque des clous était juste la preuve de Sa victoire sur Satan, la preuve d’avoir été un sacrifice d’expiation pour racheter toute l’humanité avec succès. Il disait aux gens qu’Il avait déjà endossé les péchés de l’humanité et qu’Il avait mené à bien Son œuvre de rédemption. Quand Il retourna voir Ses disciples, Il leur dit dans Son apparition : « Je suis toujours vivant, J’existe encore ; aujourd’hui, Je me tiens véritablement devant vous afin que vous puissiez Me voir et Me toucher. Je serai toujours avec vous. » Le Seigneur Jésus voulait aussi se servir de Thomas pour dresser un avertissement aux hommes des générations suivantes : bien que tu croies au Seigneur Jésus, tu ne peux ni Le voir ni Le toucher, mais tu peux être béni grâce à ta foi sincère et tu peux voir le Seigneur Jésus par ta foi sincère. Ce genre de personne est béni.
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C’est l’attitude du Seigneur Jésus à l’égard de ceux qui sont pleins de doutes. Alors, qu’est-ce que le Seigneur Jésus a dit à ceux qui sont capables de croire en Lui honnêtement et de Le suivre, et qu’est-ce qu’Il a fait pour eux ? C’est ce que nous allons voir maintenant, en nous penchant sur ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Pierre.
Dans cette conversation, à plusieurs reprises, le Seigneur Jésus demande à Pierre une chose : « Pierre, M’aimes-tu ? » Après Sa résurrection, le Seigneur Jésus avait une norme plus élevée pour ce qu’Il exigeait des personnes comme Pierre qui croyaient sincèrement en Christ et s’efforçaient d’aimer le Seigneur. Cette question constituait une sorte d’examen et d’interrogation, mais plus que cela, elle était une exigence et une attente de la part de gens comme Pierre. Il employa cette méthode de questionnement afin que les gens s’interrogent et regardent en eux-mêmes. Quelles sont les exigences du Seigneur Jésus pour les hommes ? Est-ce que j’aime le Seigneur ? Suis-je quelqu’un qui aime Dieu ? Comment devrais-je aimer Dieu ? Même si le Seigneur Jésus posa cette question uniquement à Pierre, la vérité est que, dans Son cœur, Il voulait profiter de cette occasion avec Pierre pour adresser ce genre de question à toutes les personnes qui cherchent à aimer Dieu. Il se trouve que Pierre fut béni de pouvoir représenter ce type de personne, de recevoir cette question de la propre bouche du Seigneur Jésus.
Comparée à « avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » que dit le Seigneur Jésus à Thomas après Sa résurrection, la question adressée à Pierre qu’Il répéta trois fois — « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » — permet aux gens de mieux percevoir la sévérité de l’attitude du Seigneur Jésus et de l’impatience qu’Il ressentait à ce moment-là. Quant à Thomas le sceptique avec sa nature rusée et fourbe, le Seigneur Jésus lui a permis de tendre sa main et de toucher la marque des clous, ce qui l’amena à croire que le Seigneur Jésus était le Fils de l’homme ressuscité et de reconnaître l’identité du Seigneur Jésus comme Christ. Et même si le Seigneur Jésus n’a pas réprimandé Thomas sévèrement ni n’a exprimé verbalement aucun jugement sur lui, Il lui fit savoir qu’Il le comprenait à l’aide d’actes concrets tout en affichant Son attitude et Sa détermination envers ce genre de personne. Les exigences et les attentes du Seigneur Jésus de ce genre de personne ne peuvent être perçues dans ce qu’Il a dit. Parce que les gens comme Thomas ne possèdent pas un brin de foi véritable, les exigences du Seigneur Jésus les concernant s’arrêtent là, mais Son attitude envers les personnes comme Pierre est très différente. Il n’exigea pas de Pierre qu’il tende la main pour toucher la marque des clous ni n’a dit à Pierre : « et ne sois pas incrédule, mais crois ». Au lieu de cela, Il répéta à Pierre la même question. C’était une question lourde de sens et significative qui ne peut pas éviter de provoquer du remords et de la crainte en tous ceux qui suivent Christ, mais qui laisse aussi sentir l’humeur préoccupée et triste du Seigneur Jésus. Et lorsqu’ils sont en grande douleur et grande souffrance, ils sont plus enclins à ressentir la préoccupation du Seigneur Jésus et Son attention ; ils comprennent Son enseignement fervent et Ses exigences sévère des gens purs et honnêtes. Par la question du Seigneur Jésus, les gens comprirent que Ses attentes vis-à-vis d’eux, révélées dans ces simples paroles, n’étaient pas qu’ils croient simplement en Lui et qu’ils Le suivent, mais qu’ils réussissent à avoir de l’amour pour Lui, à aimer leur Seigneur, à aimer leur Dieu. Il s’agit d’un amour attentif et obéissant. Cela parle des humains vivants pour Dieu, mourant pour Dieu, consacrant tout à Dieu, dépensant et donnant tout pour Dieu. Ce genre d’amour consiste aussi à réconforter Dieu, à Lui permettre de prendre du plaisir dans le témoignage et Lui permettre d’être en paix. C’est le remboursement des hommes à Dieu, leur responsabilité, leur obligation et leur devoir, et c’est un chemin que les hommes doivent suivre toute leur vie. Ces trois questions constituaient une exigence et une exhortation faites par le Seigneur Jésus à Pierre et à tous ceux qui seraient rendus parfaits. Ce sont ces trois questions qui motivèrent et guidèrent Pierre à accomplir son chemin de vie ; ce sont les questions qui, au départ du Seigneur Jésus, poussèrent Pierre à entamer son chemin d’être rendu parfait et qui, grâce à son amour pour le Seigneur, l’amenèrent à être attentif au cœur du Seigneur, à obéir au Seigneur, à procurer du réconfort au Seigneur et d’offrir sa vie entière et tout son être grâce à cet amour.
Pendant l’ère de la Grâce, l’œuvre de Dieu était dédiée principalement à deux types de personnes. Le premier correspondait aux gens qui croyaient en Lui et Le suivaient, qui pouvaient respecter Ses commandements, qui pouvaient supporter la croix et en rester au chemin de l’ère de la Grâce. Ce genre de personne pouvait gagner la bénédiction de Dieu et jouir de Sa grâce. Le deuxième type de personne était comme Pierre, quelqu’un qui serait rendu parfait. Donc, après que le Seigneur fut ressuscité, Il accomplit d’abord ces deux choses très signifiantes. Une était destinée à Thomas et l’autre à Pierre. Que représentent ces deux choses ? Représentent-elles les vraies intentions de Dieu de sauver l’humanité ? Représentent-elles la sincérité de Dieu envers les hommes ? Le travail qu’Il fit avec Thomas fut de mettre en garde les gens de ne pas douter, mais de simplement croire. Le travail qu’Il fit avec Pierre fut de renforcer la foi des personnes comme Pierre et d’avoir des exigences claires de ce genre de personnes, de montrer quels objectifs elles devaient poursuivre.
Après que le Seigneur Jésus fut ressuscité, Il apparut aux gens dont Il pensait que c’était nécessaire, Il a parlé avec eux et Il leur a présenté des exigences, laissant derrière Lui Ses intentions et Ses attentes à propos des hommes. C’est-à-dire qu’en tant que Dieu incarné, il n’était pas important que ce fut durant Sa vie dans la chair ou dans Son corps spirituel après avoir été cloué sur la croix et être ressuscité, Sa préoccupation pour l’humanité et Ses exigences vis-à-vis des gens ne changea pas. Avant qu’Il ne monte sur la croix, Il se préoccupait de Ses disciples ; dans Son cœur, Il comprenait clairement la condition de chaque personne, Il comprenait les défauts de chacun et, bien sûr, Sa compréhension de chaque personne était la même après qu’Il fut mort, ressuscité et devenu un corps spirituel qu’elle avait été quand Il était dans la chair. Il savait que les gens n’étaient pas entièrement certains de Son identité en tant que Christ, mais pendant Son temps dans la chair, Il n’avait pas d’exigences strictes envers les gens. Mais après qu’Il fut ressuscité, Il leur apparut et Il fit en sorte qu’ils devinrent absolument certains que le Seigneur Jésus était venu de Dieu, qu’Il était Dieu incarné, et Il utilisa le fait de Son apparition et de Sa résurrection comme la plus haute vision et la plus grande motivation pour la quête de toute la vie de l’humanité. Non seulement Sa résurrection de la mort fortifia ceux qui Le suivaient, mais renforça les conséquences de Son œuvre parmi les hommes durant l’ère de la Grâce et ainsi l’Évangile du salut par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce se répandit progressivement aux quatre coins de l’humanité. Dirais-tu que l’apparition du Seigneur Jésus après Sa résurrection avait quelque signification ? Si tu étais Thomas ou Pierre à cette époque, et que tu découvrais cette unique chose dans ta vie qui soit si significative, quelle sorte d’impact cela aurait-il sur toi ? Verrais-tu cela comme la plus importante et la plus grande vision de ta vie de croyant ? Considérerais-tu cela comme une motivation principale de ta fidélité à Dieu, t’efforçant de Le satisfaire et de chercher à aimer Dieu dans ta vie ? Voudrais-tu consacrer les efforts de toute ta vie à répandre cette vision plus grande que toutes ? Accepterais-tu comme commission de Dieu de répandre le salut du Seigneur Jésus ? Même si vous n’en avez pas fait l’expérience, les deux exemples de Thomas et de Pierre sont déjà suffisants pour que l’homme moderne ait une compréhension claire de la volonté de Dieu et de Dieu. On pourrait dire qu’après que Dieu est devenu chair, après qu’Il a personnellement vécu parmi les hommes et qu’Il a expérimenté une vie d’homme, qu’Il a vu la dépravation de l’humanité et la situation de la vie humaine, Dieu dans la chair ressentit plus profondément l’impuissance, la tristesse et la misère des hommes. La compassion de Dieu pour la situation humaine grandit à cause de l’humanité qu’Il acquit durant Sa vie dans la chair et à cause de Ses instincts dans la chair. Cela Le mena à une plus grande préoccupation pour ceux qui Le suivent. Vous ne pouvez probablement pas comprendre toutes ces choses, mais Je peux décrire le souci et l’attention de Dieu dans la chair pour chacun de Ses adeptes avec ces mots : préoccupation intense. Bien que ces mots viennent du langage humain et qu’ils soient une expression très humaine, ils expriment et décrivent précisément les sentiments de Dieu pour ceux qui Le suivent. Concernant l’intense préoccupation de Dieu pour les humains, vous la ressentirez progressivement et en goûterez la saveur au cours de vos expériences. Cependant, cela ne peut être atteint que par une connaissance progressive du tempérament de Dieu basée sur la quête d’un changement dans votre propre tempérament. L’apparition du Seigneur Jésus concrétisa Son intense préoccupation pour ceux qui Le suivent dans Son humanité et la transmit à Son corps spirituel ou, autrement dit, Sa divinité. Son apparition permit aux gens d’avoir une autre expérience et un autre sentiment de la préoccupation et de l’attention de Dieu tout en prouvant indéniablement que Dieu est Celui qui ouvre une ère, qui met en œuvre une ère et qu’Il est Celui qui termine une ère. Par Son apparition, Il renforça la foi de tous les gens et par Son apparition Il prouva au monde qu’Il est Dieu Lui-même. Cela fut une confirmation éternelle pour ceux qui Le suivent et par Son apparition Il ouvrit aussi une étape de Son œuvre dans la nouvelle ère.
Extrait de « L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III »
Source: L'Évangile de Dieu
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