Un bateau isolé a enfin trouvé un port où accoster

Dans le périple de nos vies, chacun de nous a souffert des frustrations et des chagrins, l’adversité et la douleur. Nous nous sommes sentis désespérés et impuissants. Mais s’il vous plaît n’abandonnez pas, car il est un amour et une prévenance qui vous accompagne toujours. Et j’ai goûté un tel amour…

Ma femme et moi avions un commerce de vente de tartes aux haricots verts avec nos familles. Chaque jour, nous devions nous lever à 4 heures du matin et travailler jusqu’à 11 heures la nuit. Bien que cela était un peu difficile et fatiguant, que ma vie de famille soit harmonieuse me réconfortait et je sentais que mes efforts en valaient la peine. Cependant, ma vie harmonieuse n’a pas fait long feu, et une triste vie misérable s’ensuivit.

Ma femme et ma mère se disputaient souvent pour des bagatelles. J’étais coincé entre elles, comme le fourrage d’un sandwich. Lorsque je conseillais à ma mère de ne pas se disputer avec ma femme, ma mère me disait que j’avais commencé à la négliger depuis que j’avais une femme ; lorsque je conseillais à ma femme de ne pas se quereller avec ma mère, ma femme me disait que je prenais le parti de ma mère. Après que ma femme se soit disputée avec colère contre ma mère, elle déchargeait sa colère sur moi, et disait des mots durs à mon propos. Je laissais toujours couler, et me retenais de me disputer avec elle. Je me disais que tant qu’elle n’allait pas trop loin, c’était bon, et que même lors de nos querelles nous étions une famille. Alors j’ai passé le plus clair de mon temps dans des « guerres » de famille, mais sans la fumée ni la poudre.

En un clin d’œil, sept ou huit ans sont passés, mais jamais je n’aurais pensé que les conflits de famille deviendraient de plus en plus intenses, jusqu’à causer une tragédie.

Une nuit, j’entendis ma mère tousser continuellement dans sa chambre, et j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Bien que ma mère toussait parfois, elle ne toussait pas en continu comme elle le faisait cette nuit -là. Alors, ma sœur aînée est venue me voir avec deux bols d’eau et m’a demandé anxieusement : « Comment se fait-il que l’eau dans ma maison est différente de l’eau de la maison de ton grand frère ? » Je l’ai sentie rapidement puis me suis écrié de peur : « Oh, non ! Ma sœur, pourquoi y a-t-il une odeur de pesticide dans l’eau de ta maison ? » Je me suis soudainement souvenu que cette nuit ma mère avait pris le repas chez ma sœur aînée. Maintenant elle toussait terriblement, cela ne serait-il pas lié à l’eau ? Ne perdant pas de temps à réfléchir, je me suis précipité d’envoyer ma mère à l’hôpital de la ville. Les examens ont montré que ma mère avait été empoisonnée par des pesticides. Par chance, grâce au traitement opportun ma mère n’était pas en danger. Mais avant que je recouvre mes esprits, j’ai entendu que le mari de ma sœur aînée avait aussi été envoyé à l’hôpital pour un traitement d’urgence car il avait aussi mangé du plat préparé ce soir-là. Il fût hospitalisé environ une semaine avant d’être hors de danger.

Des enquêtes furent menées après cet événement, et la personne coupable d’avoir empoisonné le réservoir avec des pesticides se révéla être ma femme. Cela m’a tant choqué et attristé que je me sentais comme si on coupait mon cœur au couteau. Je ne pouvais m’empêcher de pleurer pour moi-même : « Pourquoi ? Je suis parti tôt et rentré tard chaque jour pour travailler pour notre famille, qu’il pleuve ou que le soleil brille. Je déteste dépenser l’argent que je gagne pour des bagatelles inutiles, et je fais de mon mieux pour offrir à ma femme et à mes enfants une vie meilleure, et qu’ils ne se sentent jamais lésés. J’ai toujours traité ma femme sincèrement, alors comment peut-elle être si cruelle et me faire quelque chose de si méchant ? … »

Plus tard, ma femme a payé le prix pour ce qu’elle a fait : elle a été reconnue coupable et a été condamnée à quatre ans de prison. Voyant que j’étais toujours triste de voir ma famille brisée, ma mère m’a dit : « Ne sois pas triste pour une femme telle qu’elle. Elle n’en vaut pas la peine. En fait, je sais qu’il y a longtemps elle t’a trompé avec un autre homme. Je n’ai simplement pas osé te le dire. Mais jamais je n’aurais pensé qu’elle ferait une chose si maléfique que nous empoisonner par peur que je la dénonce. »

Les mots de ma mère, tels un marteau, frappèrent mon cœur comme un marteau et me rendirent extrêmement triste. J’ai pensé : Si j’avais découvert cela plus tôt, j’aurais pu divorcer d’elle plus tôt et nous n’en serions pas arrivés là. Maintenant je ne peux vraiment pas garder la tête haute. Mon neveu m’a engueulé avec colère car son père a été empoisonné : « Tu ne pouvais même pas contrôler ta femme. Es-tu un homme ? ». À ce moment, la colère, la haine et la honte se sont déversés dans mon esprit. Ces attaques me faisaient me sentir tel un échec et je pensais qu’il n’y avait aucun sens à continuer à vivre comme ça.

Dans un accès de mauvaise humeur, je suis parti en moto jusqu’à la côte. Il y avait des nuages sombres dans le ciel, et le vent soufflait. Il semblait qu’une pluie forte s’approchait. J’ai cheminé le long de la mer infinie, voulant en finir avec ma vie. À ce moment, j’ai soudainement pensé à mes parents âgés et à mes deux jeunes filles. Je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable : ai-je le cœur à laisser mes parents souffrir de s’occuper de mon décès ? Mes enfants n’ont eu aucun amour maternel, ai-je le cœur à les laisser aussi perdre leur père et devenir orphelins ?

Réfléchissant à cela, je me suis arrêté et me suis accroupi sur la plage. À ce moment, je me sentais comme un bateau sur la mer sans rien pour le guider. J’étais désespéré, les larmes coulaient à flots le long de mon visage, et j’ai crié dans mon cœur : « Ô ! Ciel ! Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Je n’aurais jamais d’en arriver là… »

Les jours qui suivirent, je m’encourageais intérieurement : « Courage ! Ne t’abandonne pas ! Pour le bien de tes enfants et de tes parents, tu dois gagner de l’argent pour les soutenir. » À ce moment, bien que je ne souhaitais plus mourir, dès que j’étais tranquille et que je me mettais à réfléchir aux choses qui me sont arrivées, je ressentais une douleur sourde dans mon cœur et le chagrin et la détresse m’envahissaient tant que je ne pouvais plus respirer.

Afin de ne pas réfléchir à ces choses troublantes, pendant mon temps libre au travail, j’ai commencé à boire avec mes amis. Moi, qui à l’origine ne savais pas comment fumer, j’ai aussi pris cette mauvaise habitude. Je voulais user de ces choses pour m’engourdir. Cependant, peu importe comment j’échappais à l’inquiétude, au plus sombre de la nuit mon cœur était toujours enrobé de chagrin et de douleur. Pendant longtemps, je pouvais difficilement dormir la nuit.

Alors précisément que j’étais misérable et désespéré, le salut de Dieu est venu sur moi. J’ai lu ceci dans un livre : « L’humanité, qui a quitté l’offre de vie du Tout-Puissant, ne sait pas pourquoi elle existe, et pourtant elle craint la mort. Il n’y a pas de soutien, aucune aide, mais l’humanité est toujours réticente à fermer les yeux, bravant tout, traînant une existence ignoble dans ce monde dans des corps dépourvus de conscience d’âmes. Tu vis ainsi, sans espoir ; il existe ainsi, sans but. Il n’y a que le Légendaire Saint qui viendra pour sauver ceux qui gémissent dans la souffrance et attendent désespérément Son arrivée. Cette croyance ne peut être réalisée à ce jour chez ceux qui sont inconscients. Cependant, les gens y aspirent toujours autant. Le Tout-Puissant a pitié de ces gens qui souffrent profondément. En même temps, Il en a assez de ces gens qui n’ont pas de conscience, parce qu’Il doit attendre trop longtemps pour une réponse de l’homme. Il veut chercher, chercher ton cœur et ton esprit. Il veut t’apporter de la nourriture et de l’eau et te réveiller, de sorte que tu n’aies plus soif, que tu n’aies plus faim. Lorsque tu es fatigué et quand tu commences à sentir la désolation de ce monde, ne sois pas perplexe, ne pleures pas. Dieu Tout-Puissant, le Gardien, t’accueillera à tout moment. Il est à tes côtés et veille sur toi, et Il attend que tu te tournes à nouveau vers Lui. Il attend le jour où ta mémoire va soudain se réveiller : pour comprendre que tu es venu de Dieu, et d’une manière ou d’une autre tu t’es perdu quelque part en tombant inconscient sur la route et puis que sans le savoir tu as un “père”. Tu réalises en outre que le Tout-Puissant a toujours été là à te surveiller, en attendant tout le temps ton retour » (Extrait de « Le soupir du Tout-Puissant »).


De tels mots, comme un courant chaud, ont consolé mon cœur blessé depuis si longtemps. À ce moment-là, j’étais comme un orphelin qui avait erré dehors depuis longtemps puis était retourné au sein chaud de sa mère. Un sentiment inexplicable a animé mon cœur. J’ai repensé au passé : les frustrations de ma vie de famille m’avaient fait complètement perdre la face. Ne voulant pas faire face à la cruauté de la réalité, je voulais mourir et échapper à la souffrance. Sur le point de mourir, j’ai soudainement pensé à mes parents âgés et à mes filles, échappant donc à la mort. Lorsque j’étais triste et misérable, somnambulant à travers la vie comme un zombi, Dieu ne m’a pas abandonné. Il fut et il est toujours à mon côté, Me protégeant et prenant soin de moi silencieusement. Maintenant Il usait de Ses mots pour m’appeler, et rendant graduellement mon cœur engourdi à nouveau conscient. Je sentais le salut de Dieu et son amour pour moi. Plus tard, j’ai commencé à vivre la vie d’église et me rendais souvent à des rassemblements et lisais la parole de Dieu.

Cependant, au fond de mon cœur, il restait un nœud qui ne s’était pas défait. Parfois quand je pensais au passé, j’avais toujours un grief contre ma femme, pensant qu’elle était la cause de toute ma peine. À ce moment, j’ai lu plus dans ce livre un autre passage : « En vérité, l’homme est le plus bas des myriades de choses dans la création de Dieu. Bien qu’il soit le maitre de toutes choses, l’homme est le seul d’entre elles qui est soumis à la ruse de Satan, le seul qui est en proie à sa corruption d’innombrables façons. L’homme n’a jamais eu la souveraineté sur lui-même. La plupart des gens vivent dans la demeure fétide de Satan et souffrent de sa dérision ; il les embête de toutes les manières possibles jusqu’à ce qu’ils soient à moitié morts, endurant toutes les vicissitudes et toutes les difficultés du monde. Après avoir joué avec eux, Satan met fin à leur destin. Et donc les gens vivent hébétés et confus toute leur vie, ne jouissant jamais des bonnes choses que Dieu a préparées pour eux, mais au contraire sont maltraités par Satan et laissés en lambeaux » (Extrait de « L’œuvre et l’entrée (1) »).

De tels mots m’ont soudainement fait voir la lumière. Il se trouve que tous les types de misères et de douleurs sont causés par Satan. Au tout début, les ancêtres de l’humanité que Dieu a créés, Adam et Ève, étaient purs et vifs, vivant le soin et la protection de Dieu sans souci ni inquiétude. Plus tard, ils furent tentés par Satan, écoutèrent les absurdités de Satan et trahirent Dieu. Après cela, nous les humains commencèrent à nous écarter de Dieu, vivant la tromperie de Satan et l’affliction. Quittant le soin et la protection de Dieu, nous les humains vivons maintenant tous par des philosophies et des principes sataniques, tel que : « Chacun pour soi et Dieu pour tous ». Nous sommes devenus égoïstes et méchants, mercantile, et nous nous combattons et nous nous blessons les uns les autres pour la gloire et le gain. J’ai pensé : Ma femme et ma mère ne se sont-elles pas querellées pour leurs propres intérêts ? Lorsque ma femme a eu une aventure avec un autre homme, par peur que ma mère révèle le scandale, elle a voulu nous réduire au silence. N’est-ce pas d’aux voies malfaisantes de Satan ? Pendant ce temps, j’avais un grief contre ma femme, pensant qu’elle était allée trop loin. Elle m’a même fait cocu, me faisant perdre la face et ma dignité. Même si elle a payé le prix pour ce qu’elle a fait, cela ne m’a pas débarrassé de ma haine pour elle. Parce qu’elle m’a fait perdre, perdre la face et rendu incapable de me tenir tête haute, je ne me suis pas adouci le moins du monde. Je ne voulais pas mettre de côté la haine dans mon cœur et j’ai vécu le tourment de la douleur. J’ai vu que j’étais aussi de cette façon tenté et tourmenté par Satan. Par l’illumination et la guidance des mots de Dieu, j’ai petit à petit mis de côté ma haine envers ma femme. Mon esprit s’est alors détendu et est devenu beaucoup plus libre.

Plus tard, j’ai vu que ce livre de vérité dit : « Parce que l’essence de Dieu est sainte, cela signifie que ce n’est que par Dieu que tu peux emprunter le lumineux et droit chemin dans la vie ; c’est seulement par Dieu que tu peux connaître le sens de la vie, seulement par Dieu que tu peux vivre une véritable vie, détenir la vérité, connaître la vérité, et ce n’est que par Dieu que tu peux obtenir la vie à partir de la vérité. Seul Dieu Lui-même peut t’aider à t’éloigner du mal et te délivrer de la méchanceté et du contrôle de Satan. À l’exception de Dieu, personne et rien ne peut te sauver de l’océan de souffrances pour que tu ne souffres plus : ceci est déterminé par l’essence de Dieu. Seul Dieu Lui-même te sauve si généreusement, seul Dieu est finalement garant de ton avenir, de ton destin et de ta vie et organise toutes choses pour toi » (Extrait de « Dieu Lui-même, l’Unique VI »).

Oui ! Dieu est vraiment le souverain et le maître de toute chose ! Dieu seul peut nous sauver et nous apporter la lumière. Ce n’est qu’en acceptant le salut de Dieu et en poursuivant la vérité que nous pouvons craindre Dieu et éviter le mal, marcher sur le chemin de la vie, et vivre une vie pleine de valeur et de sens. Repensant au passé, si ce n’était par le salut de Dieu, je n’aurais jamais connu les intentions sincères et le désir ardent de Dieu pour l’humanité, et je n’aurais jamais discerné les moyens par lesquels Satan corrompt et souille l’humanité. Je serais tombé dans le piège de la haine et ne m’en serais jamais sorti, j’y aurais peut-être même perdu la vie. C’est le salut de Dieu qui m’a sorti de la confusion, de la douleur et de la haine, me faisant, moi qui ai dérivé tant d’années, finalement trouver un port où accoster. Réfléchissant à tout cela, je ne pus m’empêcher d’offrir une prière de reconnaissance à Dieu : « Ô, Dieu ! Je Te remercie et Te loue. Merci de m’avoir choisi et sauvé, me débarrassant de la douleur et de la haine et donnant un sens et un but à ma vie. Je désire Te suivre pour toujours, marcher sur le bon chemin de la vie, qu’est de croire en Toi et poursuivre la vérité, et bien remplir mon devoir en tant qu’être créé pour Te rendre Ton amour. »

Toute la gloire revienne à Dieu !

Source: L'Évangile de Dieu

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