Afin d’éviter l’arrestation du PCC, elle a dû quitter son fils
Un jour, à midi, le soleil brûlant frappait la terre. Dans le soleil si chaud, Yezi, l’air triste, tenait fermement son fils de 11 ans. Elle entra dans un restaurant où l’on servait le plat préféré de son fils, des tranches de porc cuites deux fois.
C’était la dernière fois qu’elle accompagnait son fils pour manger des tranches de porc cuites deux fois car, le lendemain, elle devrait quitter son foyer et son fils et aller à un autre endroit pour faire son devoir afin d’éviter d’être arrêtée par le gouvernement communiste chinois.
Après avoir commandé les plats, son fils, l’air désespéré, lui dit : « Maman, je ne pourrai plus manger avec toi ou écouter tes histoires ». Immédiatement, ses yeux se remplirent de larmes et elle n’arrivait pas à dire un mot ; sa gorge était bloquée. Elle savait que son fils ne voulait pas être séparé d’elle. Elle ne voulait pas pleurer devant lui mais elle ne pouvait pas retenir ses larmes. Son fils ne l’avait jamais quittée depuis sa naissance mais elle allait le quitter le lendemain. Il semblait qu’elle ne pourrait pas vivre avec lui avant des années, lire les paroles de Dieu avec lui et lui raconter des histoires à propos des œuvres de Dieu. A cette pensée, elle se sentait extrêmement triste…
Comme elle acceptait les épreuves envoyées par Dieu ces derniers jours, elle avait toujours encouragé son fils à prier et à adorer Dieu. Il assistait aussi à des réunions avec d’autres garçons et filles de son âge. Depuis qu’il avait ces réunions avec ces enfants, en parlant de Dieu avec eux il réalisait et il arrivait à admettre certaines de ses erreurs et devenait beaucoup plus raisonnable qu’avant. Mais, maintenant, à cause de la persécution du parti communiste, Yezi devait le confier à ses beaux-parents qui n’étaient pas croyants. Comme ils ne croyaient pas en Dieu, peut-être que son fils ne pourrait plus lire la parole de Dieu et ne pourrait plus assister aux réunions comme avant. Elle se faisait du souci à l’idée que son fils perdrait sa capacité de raisonner et deviendrait égoïste comme les autres enfants parce qu’il ne participerait plus à la vie de l’église. Toute son inquiétude, tous ses soucis et ses peurs affligeaient son cœur. Combien elle souhaitait rester à son côté pour lui apprendre à lire plus encore la parole de Dieu et lui apprendre à vivre comme un être humain et glorifier Dieu alors qu’il était encore un enfant. Cependant, dans ce pays qui regarde Dieu comme son ennemi, elle était même privée du droit d’être une bonne mère à cause de la persécution du parti communiste.
Aussi opprimée qu’elle se sente, Yezi n’avait aucun lieu où s’exprimer. En se rappelant son expérience quand elle avait été arrêtée, elle ressentait encore une peur latente. Maintenant, le parti communiste essayait de rattraper ceux des croyants qui avaient déjà été arrêtés et allait essayer de leur laver le cerveau avant de les emprisonner à nouveau. Quelques frères et sœurs dans l’église avaient dû participer à des séances de lavage de cerveau. Les maisons de certains croyants étaient fouillées par la police et la police les surveillait, cherchant une occasion de les arrêter.
Par précaution, Yezi devait quitter son foyer pour faire son devoir. Voyant Yezi pleurer, son fils lui demandait incessamment « que t’arrive-t-il, Maman, que t’arrive-t-il ? ». A ce moment-là, son fils lui posant continuellement la question, elle murmurait « rien du tout ». Son fils tourna la tête et, paraissant avoir compris quelque chose, arrêta de lui poser la question.
A ce moment, Yezi sentit une telle douleur qu’elle n’avait aucune idée comment exprimer ses émotions contradictoires. Et elle perçut que son fils, qui pleurait facilement, essayait maintenant d’être fort et de ne pas l’attrister. Regardant son fils, adorable et compréhensif, elle sentit que sa seule consolation était que l’adversité l’avait fait grandir un peu, grâce à la parole de Dieu.
Les pensées de Yezi se tournèrent vers cette soirée quand elle parla à son fils de son départ. Pendant qu’ils lisaient ensemble les paroles de Dieu Tout Puissant, elle lui dit « mon fils, lisons ensemble un passage de la parole de Dieu »
Alors, elle lut :« Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à accomplir ton devoir. En assumant ton rôle dans le plan de Dieu et dans Son ordination, tu commences ton voyage dans la vie. Quels que soient tes antécédents et quel que soit le voyage qui t’attend, personne ne peut échapper à l’orchestration et aux arrangements que le ciel a préparés, et aucun de nous n’a le contrôle de sa propre destinée, car seul Celui qui domine sur toutes les choses est capable d’une telle œuvre. »
Après avoir lu la parole de Dieu, elle dit : « Mon fils, maintenant, la police essaie d’attraper et mettre en prison les croyants dans le Dieu Tout Puissant, qui fut lui-même arrêté. J’ai déjà été arrêté et si je continue à croire en Dieu à la maison, il y a de fortes chances que je sois arrêtée de nouveau à tout moment. Si cela arrive, tu souffriras aussi. Comme je te l’ai déjà dit, ces policiers sont spécialement cruels envers tes oncles et tantes qui croient en Dieu Tout Puissant. Je ne veux pas que tu sois persécuté avec moi parce que tu es si jeune. »
Le visage de son fils exprima la peur et l’anxiété et il dit : « Maman, tu dois vite te cacher afin de ne pas être attrapée par les méchants policiers. Je ne veux pas te perdre. Si tu es arrêtée, je serai brutalisé par mes camarades de classe. »
Yezi hésita un instant et dit : « Mon fils, Dieu dit que chacun d’entre nous vient au monde pour jouer son rôle. Dieu nous a sauvés, toi et moi, mais il y a beaucoup de gens qui ne connaissent pas encore Dieu. Je dois répandre la bonne parole pour eux. Si je me cache au lieu de prêcher la parole de Dieu, je serais trop égoïste et Dieu ne m’aimerait pas. Maintenant je dois aller dans un autre lieu pour prêcher sa parole, où la police ne me trouvera pas. Mais je ne peux pas t’emmener parce que tu dois aller à l’école et, si tu es avec moi, la police me trouvera facilement, ce qui causerait beaucoup de problèmes à l’église. Donc, je ne peux pas t’accompagner tout le temps. Cela ne signifie pas que je ne t’aime pas ou que je veuille t’abandonner. Peux-tu comprendre ? Chacun de nous a sa propre mission. Comprends-tu quel est ton rôle maintenant ? »
Entendant cela il dit avec tristesse : « Maman, je ne veux pas que tu me laisses. Cependant, en tant que garçon croyant en Dieu, mon rôle est d’aider à te protéger. »
Mais, après un moment, il revint sur ses mots, disant : « Maman, je ne veux vraiment pas que tu me laisses. S’il te plaît, emmène-moi avec toi. Je préfère croire en Dieu à tes côtés plutôt que d’aller à l’école. Tu veux que je vive avec mes grands-parents mais ils ne croient pas en Dieu. Alors, comment je ferai pour continuer à croire en Dieu dans l’avenir ? S’il te plaît, emmène-moi. » Tout en parlant, il se penchait vers elle et il continuait à pleurer, se balançant de droite à gauche.
Yezi sentit une grande tristesse dans son cœur, mais elle essaya très fort de se contrôler, disant : « Mon fils, moi non plus je ne veux pas que nous soyons séparés. Mais maintenant tu es trop jeune et encore d’âge à aller à l’école. C’est très dangereux de t’emmener avec moi. » En disant cela, Yezi prit la main de son fils et continua : « Sois obéissant. Les enfants croyant en Dieu sont les plus obéissants. Je ne serai pas à tes côtés. Malgré cela, Dieu aime chacun d’entre nous. Quelles que soient les difficultés que tu rencontres, tu peux prier Dieu Tout Puissant et Dieu veillera sur toi et te protégera. Il est à côté de toi, il t’accompagne. N’aie pas peur. »
Tandis qu’il écoutait Yezi, son fils se calma peu à peu. Il leva son visage en larmes et lui dit : « Maman, je t’écouterai. Ne te fais pas de soucis, pars. A partir de maintenant, si je rencontre des difficultés, je prierai Dieu Tout Puissant. J’ai aussi ma propre mission, qui est de protéger les intérêts de l’église. J’accepte de vivre avec mes grands-parents. Tu peux partir rassurée. »
Yezi était à la fois heureuse et triste, tandis qu’elle serrait son fils étroitement dans ses bras. Elle était triste parce qu’elle ne savait pas quand ils seraient à nouveau réunis avec son fils, une fois partie. Elle était heureuse parce que son fils la comprenait. Elle était bien consciente que c’était Dieu qui avait donné sa force à son fils.
Un tel environnement pourrait non seulement l’apaiser et l’aider à grandir plus vite mais aussi la rendre plus forte, et de plus, cela la motivait pour prêcher l’évangile. Il lui semblait que cette force était une sorte d’amour, dépassant l’amour d’une mère pour ses enfants.
« Bonjour, votre commande est prête. Vous souhaitez autre chose ? » La voix du serveur interrompit ses pensées. « Eh bien, c’est suffisant. » Les plats étaient posés sur la table. Yezi ajouta le plat favori de son fils dans son bol avec les baguettes, et il s’installa pour manger.
Comprenant que l’amour de Dieu dirigeait tout le monde, Yezi semblait plus forte. Bien que leur séparation à venir les fasse beaucoup souffrir et même lui fasse ressentir la noirceur et la malfaisance du parti communiste, cependant sa mission lui apparaissait très clairement, car l’amour de Dieu était trop grand et elle avait trop reçu de Dieu. Si ce n’était pas pour Dieu, elle n’aurait pas le courage de continuer à vivre.
A ce moment-là, regardant son fils qui mangeait tranquillement la tête penchée, elle pensait aux paroles de Dieu : « Depuis que l’homme a jeté son regard pour la première fois sur ce monde matériel, il a été destiné à exister dans l’ordination de Dieu. Le souffle de vie de Dieu soutient chaque être vivant tout au long de sa croissance et jusqu’à l’âge adulte. »
« Es-tu conscient du fardeau que tu portes sur tes épaules, de ta commission et de ta responsabilité ? […] Combien de personnes attendent que tu sois leur berger ? Ta tâche est-elle lourde ? Ils sont malheureux, pitoyables, aveugles, et éperdus, gémissant dans les ténèbres : « Où est le chemin ? » Combien ils aspirent à ce que la lumière, comme une étoile filante, descende soudainement et disperse la force des ténèbres qui a accablé les hommes depuis tant d’années. Qui peut savoir exactement avec quelle anxiété ils espèrent et comment ils languissent jour et nuit après cela ? Ces hommes qui souffrent profondément restent emprisonnés dans les geôles des ténèbres, sans espoir d’être libérés, même le jour où la lumière illumine ; quand cesseront-ils de pleurer ? Ces esprits fragiles, à qui on n’a jamais accordé le repos, souffrent réellement d’un tel malheur. Ils ont longtemps été condamnés sur place par d’impitoyables cordes et l’histoire qui est figée. Qui a jamais entendu les cris de leurs gémissements ? Qui a jamais vu leur misérable visage ? As-tu jamais imaginé à quel point le cœur de Dieu est chagriné et anxieux ? Comment peut-Il supporter de voir l’humanité innocente qu’Il a créée de Ses propres mains endurer un tel tourment ? […] As-tu oublié que tu es l’une des victimes ? Dans ton amour pour Dieu, ne souhaites-tu pas consacrer tous tes efforts à sauver ceux qui ont survécu ? Ne souhaites-tu pas consacrer tous tes efforts à rembourser le Dieu qui aime l’humanité comme Sa propre chair et Son propre sang ? » (« Comment devrais-tu entreprendre ta future mission ? », La Parole apparaît dans la chair).
Yezi comprenait : bien que le parti communiste soit sombre et maléfique et n’ait épargné aucun effort pour persécuter les croyants, ce parti qui l’empêchait de s’occuper de son fils, cependant Dieu avait nourri chaque être humain et accompagnait chacun pendant sa croissance. Dieu prendrait aussi certainement soin de son enfant et il pourrait grandir heureux et en bonne santé.
Il n’y avait aucune raison pour qu’elle se fasse du souci à propos de son fils.
Dieu est la source de la vie humaine et la respiration de l’homme vient de Dieu. Donc l’homme devrait glorifier Dieu et faire son devoir.
Quand elle pensait à ceci, elle se sentait fortifiée. Regardant son fils si raisonnable devant elle, elle se sentait soulagée. Elle pensait que Dieu avait supporté des souffrances bien pires, donc elle ne devait pas être affligée mais devait respecter la volonté de Dieu et amener devant Dieu ceux qui vivaient encore dans la tristesse. C’est seulement comme cela que le cœur de Dieu pourrait être réconforté.
Bien que le déjeuner lui fasse beaucoup de peine, elle savait que son choix était le bon.
C’est parce qu’elle avait connu la fidélité et la bonté de Dieu, senti le courage et la force que les paroles de Dieu lui avaient apportés, qu’elle comprenait qu’une créature de Dieu devait glorifier Dieu. Lorsqu’on croit en Dieu, on doit obéir à ses ordres et accepter sa responsabilité. C’est ce qu’un être créé devait faire.
Yezi ajouta quelques aliments dans le bol de son fils et commença à manger.
Source: L'Évangile de Dieu
Après avoir commandé les plats, son fils, l’air désespéré, lui dit : « Maman, je ne pourrai plus manger avec toi ou écouter tes histoires ». Immédiatement, ses yeux se remplirent de larmes et elle n’arrivait pas à dire un mot ; sa gorge était bloquée. Elle savait que son fils ne voulait pas être séparé d’elle. Elle ne voulait pas pleurer devant lui mais elle ne pouvait pas retenir ses larmes. Son fils ne l’avait jamais quittée depuis sa naissance mais elle allait le quitter le lendemain. Il semblait qu’elle ne pourrait pas vivre avec lui avant des années, lire les paroles de Dieu avec lui et lui raconter des histoires à propos des œuvres de Dieu. A cette pensée, elle se sentait extrêmement triste…
Comme elle acceptait les épreuves envoyées par Dieu ces derniers jours, elle avait toujours encouragé son fils à prier et à adorer Dieu. Il assistait aussi à des réunions avec d’autres garçons et filles de son âge. Depuis qu’il avait ces réunions avec ces enfants, en parlant de Dieu avec eux il réalisait et il arrivait à admettre certaines de ses erreurs et devenait beaucoup plus raisonnable qu’avant. Mais, maintenant, à cause de la persécution du parti communiste, Yezi devait le confier à ses beaux-parents qui n’étaient pas croyants. Comme ils ne croyaient pas en Dieu, peut-être que son fils ne pourrait plus lire la parole de Dieu et ne pourrait plus assister aux réunions comme avant. Elle se faisait du souci à l’idée que son fils perdrait sa capacité de raisonner et deviendrait égoïste comme les autres enfants parce qu’il ne participerait plus à la vie de l’église. Toute son inquiétude, tous ses soucis et ses peurs affligeaient son cœur. Combien elle souhaitait rester à son côté pour lui apprendre à lire plus encore la parole de Dieu et lui apprendre à vivre comme un être humain et glorifier Dieu alors qu’il était encore un enfant. Cependant, dans ce pays qui regarde Dieu comme son ennemi, elle était même privée du droit d’être une bonne mère à cause de la persécution du parti communiste.
Aussi opprimée qu’elle se sente, Yezi n’avait aucun lieu où s’exprimer. En se rappelant son expérience quand elle avait été arrêtée, elle ressentait encore une peur latente. Maintenant, le parti communiste essayait de rattraper ceux des croyants qui avaient déjà été arrêtés et allait essayer de leur laver le cerveau avant de les emprisonner à nouveau. Quelques frères et sœurs dans l’église avaient dû participer à des séances de lavage de cerveau. Les maisons de certains croyants étaient fouillées par la police et la police les surveillait, cherchant une occasion de les arrêter.
Par précaution, Yezi devait quitter son foyer pour faire son devoir. Voyant Yezi pleurer, son fils lui demandait incessamment « que t’arrive-t-il, Maman, que t’arrive-t-il ? ». A ce moment-là, son fils lui posant continuellement la question, elle murmurait « rien du tout ». Son fils tourna la tête et, paraissant avoir compris quelque chose, arrêta de lui poser la question.
A ce moment, Yezi sentit une telle douleur qu’elle n’avait aucune idée comment exprimer ses émotions contradictoires. Et elle perçut que son fils, qui pleurait facilement, essayait maintenant d’être fort et de ne pas l’attrister. Regardant son fils, adorable et compréhensif, elle sentit que sa seule consolation était que l’adversité l’avait fait grandir un peu, grâce à la parole de Dieu.
Les pensées de Yezi se tournèrent vers cette soirée quand elle parla à son fils de son départ. Pendant qu’ils lisaient ensemble les paroles de Dieu Tout Puissant, elle lui dit « mon fils, lisons ensemble un passage de la parole de Dieu »
Alors, elle lut :« Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à accomplir ton devoir. En assumant ton rôle dans le plan de Dieu et dans Son ordination, tu commences ton voyage dans la vie. Quels que soient tes antécédents et quel que soit le voyage qui t’attend, personne ne peut échapper à l’orchestration et aux arrangements que le ciel a préparés, et aucun de nous n’a le contrôle de sa propre destinée, car seul Celui qui domine sur toutes les choses est capable d’une telle œuvre. »
Après avoir lu la parole de Dieu, elle dit : « Mon fils, maintenant, la police essaie d’attraper et mettre en prison les croyants dans le Dieu Tout Puissant, qui fut lui-même arrêté. J’ai déjà été arrêté et si je continue à croire en Dieu à la maison, il y a de fortes chances que je sois arrêtée de nouveau à tout moment. Si cela arrive, tu souffriras aussi. Comme je te l’ai déjà dit, ces policiers sont spécialement cruels envers tes oncles et tantes qui croient en Dieu Tout Puissant. Je ne veux pas que tu sois persécuté avec moi parce que tu es si jeune. »
Le visage de son fils exprima la peur et l’anxiété et il dit : « Maman, tu dois vite te cacher afin de ne pas être attrapée par les méchants policiers. Je ne veux pas te perdre. Si tu es arrêtée, je serai brutalisé par mes camarades de classe. »
Yezi hésita un instant et dit : « Mon fils, Dieu dit que chacun d’entre nous vient au monde pour jouer son rôle. Dieu nous a sauvés, toi et moi, mais il y a beaucoup de gens qui ne connaissent pas encore Dieu. Je dois répandre la bonne parole pour eux. Si je me cache au lieu de prêcher la parole de Dieu, je serais trop égoïste et Dieu ne m’aimerait pas. Maintenant je dois aller dans un autre lieu pour prêcher sa parole, où la police ne me trouvera pas. Mais je ne peux pas t’emmener parce que tu dois aller à l’école et, si tu es avec moi, la police me trouvera facilement, ce qui causerait beaucoup de problèmes à l’église. Donc, je ne peux pas t’accompagner tout le temps. Cela ne signifie pas que je ne t’aime pas ou que je veuille t’abandonner. Peux-tu comprendre ? Chacun de nous a sa propre mission. Comprends-tu quel est ton rôle maintenant ? »
Entendant cela il dit avec tristesse : « Maman, je ne veux pas que tu me laisses. Cependant, en tant que garçon croyant en Dieu, mon rôle est d’aider à te protéger. »
Mais, après un moment, il revint sur ses mots, disant : « Maman, je ne veux vraiment pas que tu me laisses. S’il te plaît, emmène-moi avec toi. Je préfère croire en Dieu à tes côtés plutôt que d’aller à l’école. Tu veux que je vive avec mes grands-parents mais ils ne croient pas en Dieu. Alors, comment je ferai pour continuer à croire en Dieu dans l’avenir ? S’il te plaît, emmène-moi. » Tout en parlant, il se penchait vers elle et il continuait à pleurer, se balançant de droite à gauche.
Yezi sentit une grande tristesse dans son cœur, mais elle essaya très fort de se contrôler, disant : « Mon fils, moi non plus je ne veux pas que nous soyons séparés. Mais maintenant tu es trop jeune et encore d’âge à aller à l’école. C’est très dangereux de t’emmener avec moi. » En disant cela, Yezi prit la main de son fils et continua : « Sois obéissant. Les enfants croyant en Dieu sont les plus obéissants. Je ne serai pas à tes côtés. Malgré cela, Dieu aime chacun d’entre nous. Quelles que soient les difficultés que tu rencontres, tu peux prier Dieu Tout Puissant et Dieu veillera sur toi et te protégera. Il est à côté de toi, il t’accompagne. N’aie pas peur. »
Tandis qu’il écoutait Yezi, son fils se calma peu à peu. Il leva son visage en larmes et lui dit : « Maman, je t’écouterai. Ne te fais pas de soucis, pars. A partir de maintenant, si je rencontre des difficultés, je prierai Dieu Tout Puissant. J’ai aussi ma propre mission, qui est de protéger les intérêts de l’église. J’accepte de vivre avec mes grands-parents. Tu peux partir rassurée. »
Yezi était à la fois heureuse et triste, tandis qu’elle serrait son fils étroitement dans ses bras. Elle était triste parce qu’elle ne savait pas quand ils seraient à nouveau réunis avec son fils, une fois partie. Elle était heureuse parce que son fils la comprenait. Elle était bien consciente que c’était Dieu qui avait donné sa force à son fils.
Un tel environnement pourrait non seulement l’apaiser et l’aider à grandir plus vite mais aussi la rendre plus forte, et de plus, cela la motivait pour prêcher l’évangile. Il lui semblait que cette force était une sorte d’amour, dépassant l’amour d’une mère pour ses enfants.
« Bonjour, votre commande est prête. Vous souhaitez autre chose ? » La voix du serveur interrompit ses pensées. « Eh bien, c’est suffisant. » Les plats étaient posés sur la table. Yezi ajouta le plat favori de son fils dans son bol avec les baguettes, et il s’installa pour manger.
Comprenant que l’amour de Dieu dirigeait tout le monde, Yezi semblait plus forte. Bien que leur séparation à venir les fasse beaucoup souffrir et même lui fasse ressentir la noirceur et la malfaisance du parti communiste, cependant sa mission lui apparaissait très clairement, car l’amour de Dieu était trop grand et elle avait trop reçu de Dieu. Si ce n’était pas pour Dieu, elle n’aurait pas le courage de continuer à vivre.
A ce moment-là, regardant son fils qui mangeait tranquillement la tête penchée, elle pensait aux paroles de Dieu : « Depuis que l’homme a jeté son regard pour la première fois sur ce monde matériel, il a été destiné à exister dans l’ordination de Dieu. Le souffle de vie de Dieu soutient chaque être vivant tout au long de sa croissance et jusqu’à l’âge adulte. »
« Es-tu conscient du fardeau que tu portes sur tes épaules, de ta commission et de ta responsabilité ? […] Combien de personnes attendent que tu sois leur berger ? Ta tâche est-elle lourde ? Ils sont malheureux, pitoyables, aveugles, et éperdus, gémissant dans les ténèbres : « Où est le chemin ? » Combien ils aspirent à ce que la lumière, comme une étoile filante, descende soudainement et disperse la force des ténèbres qui a accablé les hommes depuis tant d’années. Qui peut savoir exactement avec quelle anxiété ils espèrent et comment ils languissent jour et nuit après cela ? Ces hommes qui souffrent profondément restent emprisonnés dans les geôles des ténèbres, sans espoir d’être libérés, même le jour où la lumière illumine ; quand cesseront-ils de pleurer ? Ces esprits fragiles, à qui on n’a jamais accordé le repos, souffrent réellement d’un tel malheur. Ils ont longtemps été condamnés sur place par d’impitoyables cordes et l’histoire qui est figée. Qui a jamais entendu les cris de leurs gémissements ? Qui a jamais vu leur misérable visage ? As-tu jamais imaginé à quel point le cœur de Dieu est chagriné et anxieux ? Comment peut-Il supporter de voir l’humanité innocente qu’Il a créée de Ses propres mains endurer un tel tourment ? […] As-tu oublié que tu es l’une des victimes ? Dans ton amour pour Dieu, ne souhaites-tu pas consacrer tous tes efforts à sauver ceux qui ont survécu ? Ne souhaites-tu pas consacrer tous tes efforts à rembourser le Dieu qui aime l’humanité comme Sa propre chair et Son propre sang ? » (« Comment devrais-tu entreprendre ta future mission ? », La Parole apparaît dans la chair).
Yezi comprenait : bien que le parti communiste soit sombre et maléfique et n’ait épargné aucun effort pour persécuter les croyants, ce parti qui l’empêchait de s’occuper de son fils, cependant Dieu avait nourri chaque être humain et accompagnait chacun pendant sa croissance. Dieu prendrait aussi certainement soin de son enfant et il pourrait grandir heureux et en bonne santé.
Il n’y avait aucune raison pour qu’elle se fasse du souci à propos de son fils.
Dieu est la source de la vie humaine et la respiration de l’homme vient de Dieu. Donc l’homme devrait glorifier Dieu et faire son devoir.
Quand elle pensait à ceci, elle se sentait fortifiée. Regardant son fils si raisonnable devant elle, elle se sentait soulagée. Elle pensait que Dieu avait supporté des souffrances bien pires, donc elle ne devait pas être affligée mais devait respecter la volonté de Dieu et amener devant Dieu ceux qui vivaient encore dans la tristesse. C’est seulement comme cela que le cœur de Dieu pourrait être réconforté.
Bien que le déjeuner lui fasse beaucoup de peine, elle savait que son choix était le bon.
C’est parce qu’elle avait connu la fidélité et la bonté de Dieu, senti le courage et la force que les paroles de Dieu lui avaient apportés, qu’elle comprenait qu’une créature de Dieu devait glorifier Dieu. Lorsqu’on croit en Dieu, on doit obéir à ses ordres et accepter sa responsabilité. C’est ce qu’un être créé devait faire.
Yezi ajouta quelques aliments dans le bol de son fils et commença à manger.
Source: L'Évangile de Dieu
Commentaires
Enregistrer un commentaire