Avec Dieu, je ne m’inquiète plus de ne pas trouver du travail
Une seule personne, une énorme valise, un vol international, une ville inconnue dans un pays étranger : me voici à l’étranger pour la première fois de ma vie. Sans famille, amis ou de connaissances autour de moi, je n’avais jamais été dans une situation aussi étrange auparavant.
Comme je ne pouvais dire que quelques choses en coréen, telles que « 안녕하세요 (Bonjour ! ) » et « 감사합니다 (Merci) », ma nervosité et mon inquiétude dépassaient de loin ma curiosité et mon enthousiasme de la vie à l’étranger.
Ma première étape en Corée du Sud a été l’école dans laquelle je suis venue étudier. Là, j’ai été logée dans une pièce particulièrement petite pour laquelle je devais payer deux cent cinquante mille wons, soit 1500 yuan. Comme je n’avais pas pris beaucoup d’argent avec moi, j’ai vite réalisé que je devais trouver un petit boulot. Cependant, lorsque j’ai demandé à mes nouveaux camarades de classe de m’aider à en trouver un, ils m’ont dit que ceux qui ne parlaient pas coréen comme langue maternelle ne pourraient trouver que des jobs à la plonge. Je n’aimais pas l’idée de travailler dans ce genre d’environnement, mais pour gagner un peu d’argent, j’ai tout de même dit, le visage tout rouge : « Ok, pourquoi pas. »
Cependant, après plusieurs jours de recherches, je n’ai reçu que des réponses du type : « Nous n’avons pas de poste vacant à la plonge actuellement. Vous devriez peut-être demander autour de vous. » Je ne pouvais que forcer un sourire et dire : « Très bien. Si un poste se libère, tenez-moi au courant s’il vous plaît.”
Après les cours, je suis rentrée chez moi le cœur lourd. En réfléchissant à la manière dont je devrais bientôt payer les frais d’hébergement et les frais de scolarité pour le trimestre suivant, puis en comptant le peu d’argent qu’il me restait dans mon sac à main, je suis tombée dans un état d’immense désespoir. Une peur profonde a remplacé l’inquiétude. Dans les rues bruyantes, les gens arboraient des sourires radieux et riaient aux éclats. Je les enviais tellement que je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un profond soupir. Au même moment, la peur, la peine, la solitude et l’impuissance ont surgi en moi, et les larmes ont commencé à couler sur mon visage sans que je puisse les contrôler.
À ce moment-là, je me suis alors rappelée qu’avant de quitter la maison, ma mère m’avait prévenu : « Lele, je ne serai plus avec toi à l’étranger. Peu importe ce qui t’arrive, rappelle-toi que tu dois faire confiance à Dieu et tourne-toi davantage vers Lui. Dieu est tout puissant ; Il est à côté de nous et, tant que nous L’appelons, Il nous aidera à tout moment. » Oui, je crois en Dieu et je me suis me fermement engagée devant Lui : quand je serai à l’étranger, je prierai souvent et je compterai sur Lui pour surmonter toutes les difficultés, afin que chaque aspect de mon caractère soit renforcé. Pourtant, au moment où j’ai rencontré des difficultés, j’ai oublié tous mes engagements. En pensant à cela, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, que dois-je faire ? Je n’ai pas trouvé de travail jusqu’à présent. Je n’ai pas beaucoup d’argent, alors comment puis-je continuer à vivre ici ? Mon Dieu, j’ai tellement peur. Aide-moi, je T’en prie ! »
Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu, « Toutes les choses sous les arrangements et la souveraineté de Dieu obéissent à des lois naturelles et, si tu te décides de laisser Dieu arranger et dicter tout pour toi, tu devrais apprendre à attendre, tu devrais apprendre à chercher, tu devrais apprendre à te soumettre. C’est cette attitude que chaque personne qui veut se soumettre à l’autorité de Dieu doit prendre, la qualité principale que chaque personne qui veut accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu doit posséder ». Je me suis dit : « C’est vrai ! Toutes choses sont sous le contrôle et l’arrangement de Dieu et elles évoluent naturellement selon le plan de Dieu. Bien que je rencontre maintes difficultés, Dieu est tout-puissant et je sais que Dieu m’aidera et fera en sorte de me sortir de ces difficultés. Pour l’instant, tout ce que je peux faire, c’est prier Dieu, tenir compte de Lui, accepter et me soumettre à Ses orchestrations et arrangements. » Après avoir compris la volonté de Dieu, j’ai me suis sentie soulagée et mon humeur s’est améliorée. Puis j’ai prié Dieu pour Lui confier à nouveau mes difficultés et de Lui demander de me guider et de m’aider.
Un jour, quelques temps après, un de mes camarades de classe m’a dit qu’une pizzeria voisine recherchait quelqu’un à temps partiel. Un sourire a éclairé mon visage et j’ai vite répondu : « Il faut que je tente le coup. » Peu après, je me suis rendue dans cette pizzeria. Le patron a dit qu’il me mettrait en période d’essai pendant une semaine et que si je faisais bien le travail, je serais embauchée. Si j’obtenais cet emploi, cela signifiait que j’aurais l’argent pour payer mes frais de scolarité et mes dépenses quotidiennes, et que je pourrais me consacrer à mes études et vivre ici. En pensant à cela, j’étais soulagée même si je savais que je ne serais pas payé cette semaine.
Cependant, la pizzeria propose de nombreuses recettes de pizzas, toutes préparées de différentes manières. J’étais nouvelle dans le monde du travail et je ne connaissais pas bien les recettes, donc les apprendre était plutôt compliqué pour moi. Même si je me rappelais constamment que je devais faire attention à ne pas faire d’erreurs, je mélangeais encore quelques recettes au cinquième jour et j’ai fait une erreur. Mon patron m’a crié dessus devant les autres employés et s’est moqué de moi. J’étais extrêmement gênée et mon estime de moi en a pris un coup. Je n’ai alors pas pu m’empêcher de tomber en sanglots. Plus tard, j’ai entendu mes collègues dire : « Quand il cherche un nouvel employé, le chef leur trouve toujours des défauts pendant la période d’essai, ce qui les oblige à démissionner. De cette manière, il profite en continu de main d’œuvre gratuite. » En entendant cela, j’étais terriblement déçue et j’ai pensé que je ne pourrais pas y rester.
Quand je suis rentrée chez moi, je me suis affalée sur le lit, en pensant au fait que l’argent qu’il me restait ne suffirait même pas à payer le loyer et en me rappelant que je n’avais toujours pas de travail. Je me suis mise à regarder le ciel nocturne à travers la petite fenêtre, et c’est alors qu’un sentiment d’impuissance et de solitude m’envahit. Je ressentis le besoin de parler à Dieu de toute la douleur que j’éprouvais : « Mon Dieu, que dois-je faire ? Je n’ai nulle part où aller. Mon Dieu, où es-Tu ? S’il Te plaît, guide-moi sur le chemin qui m’attend. »
Après avoir prié, j’ai pensé à un passage de la Bible, « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6, 31-34). À ce moment-là, j’ai eu une soudaine révélation et je me suis dit : « Il ne faut pas que je m’inquiète. Dieu connaît mes difficultés. Il me fournira de la nourriture et des vêtements et ne me mènera jamais dans une impasse. Dès je me heurte à n’importe quelle difficulté, je n’ai besoin que de prier Dieu, de compter sur Lui et de tenir compte de Lui. Dieu arrangera tout.
Cela m’a particulièrement soulagé et éclairé. Je ne pouvais pas m’empêcher de me rappeler toutes les fois où j’avais observé l’œuvre de Dieu et vu Ses merveilles depuis que j’ai trouvé la foi jusqu’aujourd’hui. Une fois, en Chine, j’avais dû chercher un nouveau toit en une journée. Cela m’avait semblait presque impossible et je me disais que j’avais peu de chance d’en trouver un. Cependant, en appelant sans cesse et en priant Dieu, en Lui faisant vraiment confiance et en Le respectant, j’ai réussi à trouver une maison à louer le soir même qui était très convenable. J’ai remercié et loué Dieu du fond de mon cœur. De plus, avant de partir à l’étranger, je devais déposer 70 000 yuan à mon nom auprès de l’agence de voyages, mais ma famille n’avait pas cet argent. Nous étions très inquiets à ce sujet. Nous ne savions pas quoi faire, lorsque mon oncle me prêta 70 000 yuan de sa propre initiative pour que je puisse venir à l’étranger sans problèmes.
Tout ce qui s’est passé même des années en arrière était toujours aussi frais dans ma mémoire, ce qui m’a fait comprendre que Dieu m’aidait et me guidait depuis le début. Aujourd’hui, Dieu m’a conduit ici pour que j’apprenne à compter sur Lui et à me tourner vers Lui dans les moments difficiles de ma vie, afin de me forger une forte volonté et de devenir plus mature. C’était la bonne intention dont Dieu s’assurait de mon salut. En pensant à cela, j’ai commencé à pleurer. Mes larmes n’étaient pas des larmes de désespoir, mais plutôt des larmes d’émotion. Grâce à l’amour de Dieu, je ne me souciais plus de mon avenir et je savais que Dieu me permettrait de surmonter toutes les difficultés.
Ensuite, par chance, on m’a proposé d’enseigner le chinois dans une école de langue chinoise. Avant l’entretien d’embauche, j’étais un peu nerveuse. Je me suis donc agenouillée et j’ai prié Dieu : « Dieu, merci d’avoir organisé cet entretien pour moi. Je suis prête à compter sur Toi et à me tourner vers Toi. Que cet entretien soit un succès ou non, il est entre Tes mains et j’obéirai à Ton contrôle et à Tes arrangements. » Dans le bus qui mène à l’école, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute la vie de l’homme est contemplée aux yeux de Dieu. Peu importe si vous croyez cela, toutes les choses, vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront selon les pensées de Dieu. C’est ainsi que Dieu règne sur toutes choses. » Effectivement ! Le fait que je sois convaincante et que l’entretien soit un succès était entre les mains de Dieu et décidé par Dieu, car Dieu règne sur et contrôle le cœur et l’esprit de chacun. À ce moment-là, le stress et l’inquiétude se sont lentement dissipés et j’ai pu me rendre à l’entretien sereinement.
L’entretien a été un succès, et au moment où on m’a appris que j’avais obtenu le poste de professeur de chinois, j’ai fondu en larmes. J’ai remercié Dieu de tout mon cœur et j’ai vraiment compris le sens des mots : « Là où les capacités de l’homme s’arrêtent, commencent celles de Dieu. »
Cependant, les frais de scolarité et les dépenses du quotidien étant très élevés en Corée, je ne pouvais pas m’en sortir seule. Mais maintenant, je n’étais plus aussi inquiète et anxieuse qu’auparavant. Au contraire, désormais, je priais Dieu chaque jour, lisais correctement les paroles de Dieu, et fredonnais les paroles de Dieu en marchant. Je me sentais plus riche de l’intérieur.
Ce qui est merveilleux, c’est qu’un de mes étudiants m’a peu de temps après conseillé d’enseigner dans une école maternelle internationale. C’était proche de l’école ou je travaillais et c’était donc pratique pour moi d’y travailler à temps partiel. Ce qui fut assez inopiné, c’était que, pendant la période où je travaillais à la maternelle, de plus en plus de parents me demandaient de donner des cours particuliers à leurs enfants. Je suis alors devenue par la force des choses professeur particulière. De cette façon, je gagnais assez d’argent pour payer mes dépenses quotidiennes et les frais de scolarité de cette année-là, et même les frais de scolarité de l’année suivante. Petit à petit, mon coréen s’est quelque peu amélioré et j’ai pu commencer à communiquer avec les autres lorsque je prenais le bus, faisais des courses et me rendais à la banque, etc. Parfois, en me rendant au travail, levant les yeux vers le ciel bleu, sentant les fleurs et écoutant les oiseaux chanter, j’étais si heureuse et comblée que je ne pouvais pas m’empêcher de fredonner tout bas des chansons louant Dieu.
Au milieu de la nuit, quand tout était calme, je restais éveillé dans mon lit et me rappelais tout le temps que j’avais passé à l’étranger. Chaque événement se présentait devant mes yeux comme un film, encore frais dans mon esprit. Jadis, j’avais beaucoup pleuré de tristesse et de peur, mais en cherchant et en priant, j’avais obtenu l’aide de Dieu, étape par étape. J’ai vraiment senti l’amour de Dieu et Sa présence en moi et j’ai pu observer de nombreuses actions merveilleuses de Dieu, ce qui m’a permis de mieux comprendre Sa toute-puissance et Sa souveraineté et d’avoir davantage confiance en Lui.
À l’avenir, quelles que soient les difficultés ou les obstacles que je rencontrerai, je me rappellerai toujours de cela : peu importe les difficultés que l’avenir me réserve, je n’aurai pas peur, parce que Dieu est avec moi.
Source: L'Évangile de Dieu
Ma première étape en Corée du Sud a été l’école dans laquelle je suis venue étudier. Là, j’ai été logée dans une pièce particulièrement petite pour laquelle je devais payer deux cent cinquante mille wons, soit 1500 yuan. Comme je n’avais pas pris beaucoup d’argent avec moi, j’ai vite réalisé que je devais trouver un petit boulot. Cependant, lorsque j’ai demandé à mes nouveaux camarades de classe de m’aider à en trouver un, ils m’ont dit que ceux qui ne parlaient pas coréen comme langue maternelle ne pourraient trouver que des jobs à la plonge. Je n’aimais pas l’idée de travailler dans ce genre d’environnement, mais pour gagner un peu d’argent, j’ai tout de même dit, le visage tout rouge : « Ok, pourquoi pas. »
Cependant, après plusieurs jours de recherches, je n’ai reçu que des réponses du type : « Nous n’avons pas de poste vacant à la plonge actuellement. Vous devriez peut-être demander autour de vous. » Je ne pouvais que forcer un sourire et dire : « Très bien. Si un poste se libère, tenez-moi au courant s’il vous plaît.”
Après les cours, je suis rentrée chez moi le cœur lourd. En réfléchissant à la manière dont je devrais bientôt payer les frais d’hébergement et les frais de scolarité pour le trimestre suivant, puis en comptant le peu d’argent qu’il me restait dans mon sac à main, je suis tombée dans un état d’immense désespoir. Une peur profonde a remplacé l’inquiétude. Dans les rues bruyantes, les gens arboraient des sourires radieux et riaient aux éclats. Je les enviais tellement que je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un profond soupir. Au même moment, la peur, la peine, la solitude et l’impuissance ont surgi en moi, et les larmes ont commencé à couler sur mon visage sans que je puisse les contrôler.
À ce moment-là, je me suis alors rappelée qu’avant de quitter la maison, ma mère m’avait prévenu : « Lele, je ne serai plus avec toi à l’étranger. Peu importe ce qui t’arrive, rappelle-toi que tu dois faire confiance à Dieu et tourne-toi davantage vers Lui. Dieu est tout puissant ; Il est à côté de nous et, tant que nous L’appelons, Il nous aidera à tout moment. » Oui, je crois en Dieu et je me suis me fermement engagée devant Lui : quand je serai à l’étranger, je prierai souvent et je compterai sur Lui pour surmonter toutes les difficultés, afin que chaque aspect de mon caractère soit renforcé. Pourtant, au moment où j’ai rencontré des difficultés, j’ai oublié tous mes engagements. En pensant à cela, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, que dois-je faire ? Je n’ai pas trouvé de travail jusqu’à présent. Je n’ai pas beaucoup d’argent, alors comment puis-je continuer à vivre ici ? Mon Dieu, j’ai tellement peur. Aide-moi, je T’en prie ! »
Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu, « Toutes les choses sous les arrangements et la souveraineté de Dieu obéissent à des lois naturelles et, si tu te décides de laisser Dieu arranger et dicter tout pour toi, tu devrais apprendre à attendre, tu devrais apprendre à chercher, tu devrais apprendre à te soumettre. C’est cette attitude que chaque personne qui veut se soumettre à l’autorité de Dieu doit prendre, la qualité principale que chaque personne qui veut accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu doit posséder ». Je me suis dit : « C’est vrai ! Toutes choses sont sous le contrôle et l’arrangement de Dieu et elles évoluent naturellement selon le plan de Dieu. Bien que je rencontre maintes difficultés, Dieu est tout-puissant et je sais que Dieu m’aidera et fera en sorte de me sortir de ces difficultés. Pour l’instant, tout ce que je peux faire, c’est prier Dieu, tenir compte de Lui, accepter et me soumettre à Ses orchestrations et arrangements. » Après avoir compris la volonté de Dieu, j’ai me suis sentie soulagée et mon humeur s’est améliorée. Puis j’ai prié Dieu pour Lui confier à nouveau mes difficultés et de Lui demander de me guider et de m’aider.
Un jour, quelques temps après, un de mes camarades de classe m’a dit qu’une pizzeria voisine recherchait quelqu’un à temps partiel. Un sourire a éclairé mon visage et j’ai vite répondu : « Il faut que je tente le coup. » Peu après, je me suis rendue dans cette pizzeria. Le patron a dit qu’il me mettrait en période d’essai pendant une semaine et que si je faisais bien le travail, je serais embauchée. Si j’obtenais cet emploi, cela signifiait que j’aurais l’argent pour payer mes frais de scolarité et mes dépenses quotidiennes, et que je pourrais me consacrer à mes études et vivre ici. En pensant à cela, j’étais soulagée même si je savais que je ne serais pas payé cette semaine.
Cependant, la pizzeria propose de nombreuses recettes de pizzas, toutes préparées de différentes manières. J’étais nouvelle dans le monde du travail et je ne connaissais pas bien les recettes, donc les apprendre était plutôt compliqué pour moi. Même si je me rappelais constamment que je devais faire attention à ne pas faire d’erreurs, je mélangeais encore quelques recettes au cinquième jour et j’ai fait une erreur. Mon patron m’a crié dessus devant les autres employés et s’est moqué de moi. J’étais extrêmement gênée et mon estime de moi en a pris un coup. Je n’ai alors pas pu m’empêcher de tomber en sanglots. Plus tard, j’ai entendu mes collègues dire : « Quand il cherche un nouvel employé, le chef leur trouve toujours des défauts pendant la période d’essai, ce qui les oblige à démissionner. De cette manière, il profite en continu de main d’œuvre gratuite. » En entendant cela, j’étais terriblement déçue et j’ai pensé que je ne pourrais pas y rester.
Quand je suis rentrée chez moi, je me suis affalée sur le lit, en pensant au fait que l’argent qu’il me restait ne suffirait même pas à payer le loyer et en me rappelant que je n’avais toujours pas de travail. Je me suis mise à regarder le ciel nocturne à travers la petite fenêtre, et c’est alors qu’un sentiment d’impuissance et de solitude m’envahit. Je ressentis le besoin de parler à Dieu de toute la douleur que j’éprouvais : « Mon Dieu, que dois-je faire ? Je n’ai nulle part où aller. Mon Dieu, où es-Tu ? S’il Te plaît, guide-moi sur le chemin qui m’attend. »
Après avoir prié, j’ai pensé à un passage de la Bible, « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6, 31-34). À ce moment-là, j’ai eu une soudaine révélation et je me suis dit : « Il ne faut pas que je m’inquiète. Dieu connaît mes difficultés. Il me fournira de la nourriture et des vêtements et ne me mènera jamais dans une impasse. Dès je me heurte à n’importe quelle difficulté, je n’ai besoin que de prier Dieu, de compter sur Lui et de tenir compte de Lui. Dieu arrangera tout.
Cela m’a particulièrement soulagé et éclairé. Je ne pouvais pas m’empêcher de me rappeler toutes les fois où j’avais observé l’œuvre de Dieu et vu Ses merveilles depuis que j’ai trouvé la foi jusqu’aujourd’hui. Une fois, en Chine, j’avais dû chercher un nouveau toit en une journée. Cela m’avait semblait presque impossible et je me disais que j’avais peu de chance d’en trouver un. Cependant, en appelant sans cesse et en priant Dieu, en Lui faisant vraiment confiance et en Le respectant, j’ai réussi à trouver une maison à louer le soir même qui était très convenable. J’ai remercié et loué Dieu du fond de mon cœur. De plus, avant de partir à l’étranger, je devais déposer 70 000 yuan à mon nom auprès de l’agence de voyages, mais ma famille n’avait pas cet argent. Nous étions très inquiets à ce sujet. Nous ne savions pas quoi faire, lorsque mon oncle me prêta 70 000 yuan de sa propre initiative pour que je puisse venir à l’étranger sans problèmes.
Tout ce qui s’est passé même des années en arrière était toujours aussi frais dans ma mémoire, ce qui m’a fait comprendre que Dieu m’aidait et me guidait depuis le début. Aujourd’hui, Dieu m’a conduit ici pour que j’apprenne à compter sur Lui et à me tourner vers Lui dans les moments difficiles de ma vie, afin de me forger une forte volonté et de devenir plus mature. C’était la bonne intention dont Dieu s’assurait de mon salut. En pensant à cela, j’ai commencé à pleurer. Mes larmes n’étaient pas des larmes de désespoir, mais plutôt des larmes d’émotion. Grâce à l’amour de Dieu, je ne me souciais plus de mon avenir et je savais que Dieu me permettrait de surmonter toutes les difficultés.
Ensuite, par chance, on m’a proposé d’enseigner le chinois dans une école de langue chinoise. Avant l’entretien d’embauche, j’étais un peu nerveuse. Je me suis donc agenouillée et j’ai prié Dieu : « Dieu, merci d’avoir organisé cet entretien pour moi. Je suis prête à compter sur Toi et à me tourner vers Toi. Que cet entretien soit un succès ou non, il est entre Tes mains et j’obéirai à Ton contrôle et à Tes arrangements. » Dans le bus qui mène à l’école, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute la vie de l’homme est contemplée aux yeux de Dieu. Peu importe si vous croyez cela, toutes les choses, vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront selon les pensées de Dieu. C’est ainsi que Dieu règne sur toutes choses. » Effectivement ! Le fait que je sois convaincante et que l’entretien soit un succès était entre les mains de Dieu et décidé par Dieu, car Dieu règne sur et contrôle le cœur et l’esprit de chacun. À ce moment-là, le stress et l’inquiétude se sont lentement dissipés et j’ai pu me rendre à l’entretien sereinement.
L’entretien a été un succès, et au moment où on m’a appris que j’avais obtenu le poste de professeur de chinois, j’ai fondu en larmes. J’ai remercié Dieu de tout mon cœur et j’ai vraiment compris le sens des mots : « Là où les capacités de l’homme s’arrêtent, commencent celles de Dieu. »
Cependant, les frais de scolarité et les dépenses du quotidien étant très élevés en Corée, je ne pouvais pas m’en sortir seule. Mais maintenant, je n’étais plus aussi inquiète et anxieuse qu’auparavant. Au contraire, désormais, je priais Dieu chaque jour, lisais correctement les paroles de Dieu, et fredonnais les paroles de Dieu en marchant. Je me sentais plus riche de l’intérieur.
Ce qui est merveilleux, c’est qu’un de mes étudiants m’a peu de temps après conseillé d’enseigner dans une école maternelle internationale. C’était proche de l’école ou je travaillais et c’était donc pratique pour moi d’y travailler à temps partiel. Ce qui fut assez inopiné, c’était que, pendant la période où je travaillais à la maternelle, de plus en plus de parents me demandaient de donner des cours particuliers à leurs enfants. Je suis alors devenue par la force des choses professeur particulière. De cette façon, je gagnais assez d’argent pour payer mes dépenses quotidiennes et les frais de scolarité de cette année-là, et même les frais de scolarité de l’année suivante. Petit à petit, mon coréen s’est quelque peu amélioré et j’ai pu commencer à communiquer avec les autres lorsque je prenais le bus, faisais des courses et me rendais à la banque, etc. Parfois, en me rendant au travail, levant les yeux vers le ciel bleu, sentant les fleurs et écoutant les oiseaux chanter, j’étais si heureuse et comblée que je ne pouvais pas m’empêcher de fredonner tout bas des chansons louant Dieu.
Au milieu de la nuit, quand tout était calme, je restais éveillé dans mon lit et me rappelais tout le temps que j’avais passé à l’étranger. Chaque événement se présentait devant mes yeux comme un film, encore frais dans mon esprit. Jadis, j’avais beaucoup pleuré de tristesse et de peur, mais en cherchant et en priant, j’avais obtenu l’aide de Dieu, étape par étape. J’ai vraiment senti l’amour de Dieu et Sa présence en moi et j’ai pu observer de nombreuses actions merveilleuses de Dieu, ce qui m’a permis de mieux comprendre Sa toute-puissance et Sa souveraineté et d’avoir davantage confiance en Lui.
À l’avenir, quelles que soient les difficultés ou les obstacles que je rencontrerai, je me rappellerai toujours de cela : peu importe les difficultés que l’avenir me réserve, je n’aurai pas peur, parce que Dieu est avec moi.
Source: L'Évangile de Dieu
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