Au sujet de Job (I)
Ayant appris comment Job a traversé les épreuves, la plupart d’entre vous voudront probablement connaître plus de détails au sujet de Job lui-même, particulièrement en ce qui concerne le secret par lequel il a gagné les éloges de Dieu. Alors aujourd’hui, parlons de Job !
Si nous devons discuter de Job, alors nous devons commencer par son évaluation prononcée par la propre bouche de Dieu : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »
Voyons d’abord l’intégrité et la droiture de Job.
Quelle est votre compréhension des mots « intègre » et « droit » ? Croyez-vous que Job ait été sans reproche et honorable ? Cela, bien sûr, serait une interprétation et une compréhension littérales de « intègre » et « droit ». La vie réelle est essentielle à une véritable compréhension de Job. Les mots, les livres et la théorie seule ne donneront aucune réponse. Nous commencerons par regarder la vie de Job à la maison, à ce que ressemblait sa conduite normale au cours de sa vie. Cela nous renseignera sur ses principes et sur ses objectifs dans la vie, ainsi que de sa personnalité et de sa quête. Maintenant, lisons les dernières paroles de Job 1, 3 : « cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. » Ce que ces paroles disent, c’est que le statut et la réputation de Job étaient très élevés et, bien que l’on ne nous dise pas s’il était le plus grand de tous les hommes de l’Orient à cause de ses richesses ou non, ou parce qu’il était intègre et droit et craignait Dieu et s’éloignait du mal, dans l’ensemble, nous savons que le statut et la réputation de Job étaient très prisés. Comme il est écrit dans la Bible, les premières impressions des gens sur Job étaient que Job était intègre, qu’il craignait Dieu et s’éloignait du mal, et qu’il possédait une grande richesse et un statut vénérable. Pour une personne normale vivant dans un tel environnement et dans de telles conditions, l’alimentation de Job, sa qualité de vie et les divers aspects de sa vie personnelle seraient au centre de l’attention de la plupart des gens ; donc nous devons continuer à lire les Écritures : « Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois soeurs à manger et à boire avec eux. Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. » (Job 1:4-5). Ce passage nous dit deux choses : la première est que les fils et les filles de Job donnaient régulièrement un festin, mangeant et buvant ; la seconde est que Job offrait souvent des holocaustes parce qu’il s’inquiétait souvent pour eux, craignant qu’ils aient péché, que dans leur cœur ils aient maudit Dieu. Ainsi sont décrites les vies de deux types différents de personnes. Le premier est les fils et les filles de Job, qui donnaient souvent un festin à cause de leur richesse, vivaient de manière extravagante, festoyaient à cœur joie, jouissant de la haute qualité de vie permise par la richesse matérielle. Vivant une telle vie, il était inévitable qu’ils commettent souvent des péchés et offensent Dieu, mais ils ne se sanctifiaient pas ni n’offraient des holocaustes en conséquence. Tu vois donc que Dieu n’avait pas de place dans leur cœur, qu’ils ne pensaient pas aux grâces de Dieu ni ne craignaient d’offenser Dieu, encore moins craignaient-ils de renier Dieu dans leur cœur. Bien sûr, notre attention ne porte pas sur les enfants de Job, mais sur ce que Job a fait face à de telles choses ; c’est l’autre sujet décrit dans le passage et qui concerne la vie quotidienne de Job et l’essence de son humanité. Quand la Bible décrit le festoiement des fils et des filles de Job, il n’y a aucune mention de Job ; on dit seulement que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient souvent ensemble. En d’autres termes, il ne donnait pas de festins et ne se joignait pas à ses fils et ses filles pour manger avec extravagance. Bien que riche et possédant beaucoup de biens et de serviteurs, Job ne menait pas une vie luxueuse. Il n’était pas séduit par son environnement de vie superlatif et il ne se rassasiait pas des plaisirs de la chair ou n’oubliait pas d’offrir des holocaustes à cause de sa richesse, encore moins cela l’amenait-il à s’éloigner de Dieu dans son cœur. Évidemment, alors, Job était discipliné dans son style de vie et n’était pas cupide ou hédoniste, et il n’était pas obsédé par la qualité de vie comme conséquence des bénédictions que Dieu lui accordait. Au contraire, il était humble et modeste, et prudent et circonspect devant Dieu, il pensait souvent aux grâces et aux bénédictions de Dieu et craignait Dieu continuellement. Dans sa vie quotidienne, Job se levait souvent de bon matin afin d’offrir des holocaustes pour ses fils et ses filles. En d’autres termes, non seulement Job craignait Dieu, mais il espérait aussi que ses enfants également craindraient Dieu et ne pècheraient pas contre Dieu. La richesse matérielle de Job n’avait aucune place dans son cœur et ne prenait pas la place de Dieu ; que ce soit pour lui ou pour ses enfants, les actions quotidiennes de Job étaient toutes liées à la crainte de Dieu et à l’éloignement du mal. Sa crainte de l’Éternel Dieu ne se limitait pas à des discours, mais était mise en action et reflétée dans chaque partie de sa vie quotidienne. Cette conduite réelle de Job nous montre qu’il était honnête et possédait une essence qui aimait la justice et des choses positives. Que Job ait souvent appelé et sanctifié ses fils et ses filles signifie qu’il n’autorisait ni n’approuvait le comportement de ses enfants ; au contraire, dans son cœur, il en avait assez de leur comportement et les condamnait. Il avait conclu que le comportement de ses fils et de ses filles ne plaisait pas à l’Éternel Dieu, et ainsi il les appelait souvent pour qu’ils se présentent devant l’Éternel Dieu et confessent leurs péchés. Les actions de Job nous montrent un autre côté de son humanité : celui où il ne marchait jamais avec ceux qui péchaient et offensaient Dieu souvent, mais à la place il s’éloignait d’eux et les évitait. Même si ces gens étaient ses fils et ses filles, il n’a pas abandonné ses propres principes parce qu’ils étaient sa propre famille, et il n’a pas encouragé leurs péchés à cause de ses propres sentiments. Plutôt, il les a exhortés à se confesser et à gagner l’indulgence de l’Éternel Dieu, et il les a avertis de ne pas abandonner Dieu pour leur propre plaisir cupide. Les principes de la façon dont Job a traité les autres sont inséparables des principes de sa crainte de Dieu et de son éloignement du mal. Il aimait ce qui était accepté par Dieu et il détestait ce que Dieu répugnait, et il aimait ceux qui craignaient Dieu dans leur cœur, et il détestait ceux qui commettaient le mal ou péchaient contre Dieu. Cet amour et ce dégoût étaient démontrés dans sa vie quotidienne, et c’était la droiture même de Job vu par les yeux de Dieu. Naturellement, c’est aussi l’expression et le vécu de la vraie humanité de Job dans ses relations avec les autres dans sa vie quotidienne que nous devons apprendre.
Quand Job a appris que ses biens avaient été volés, que ses fils et ses filles avaient perdu la vie et que ses serviteurs avaient été tués, il a réagi ainsi : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna » (Job 1:20). Ces paroles nous parlent d’un fait : après avoir entendu cette nouvelle, Job n’a pas été pris de panique, il n’a pas pleuré, ni blâmé les serviteurs qui lui avaient apporté les nouvelles, encore moins a-t-il inspecté la scène du crime pour enquêter et en vérifier les tenants et les aboutissants et découvrir ce qui était vraiment arrivé. Il n’a démontré ni peine ni regret pour la perte de ses biens ni n’est fondu en larmes à cause de la perte de ses enfants et de ses proches. Au contraire, il déchira son manteau, se rasa la tête, se jeta par terre et se prosterna. Les actions de Job sont différentes de celles de tout homme ordinaire. Elles confondent beaucoup de gens et les provoquent à réprimander Job dans leur cœur pour son « sang-froid ». À la perte soudaine de leurs biens, les gens normaux sembleraient avoir le cœur brisé ou être désespérés ou, dans le cas de certaines personnes, pourraient même tomber dans une profonde dépression. C’est parce que les biens des gens représentent une vie d’effort dans leur cœur, c’est ce dont leur survie dépend, c’est l’espoir qui les maintient en vie ; la perte de leurs biens signifie que leurs efforts ont été vains, qu’ils sont sans espoir, et même qu’ils n’ont pas d’avenir. C’est l’attitude d’une personne normale envers ses biens et la relation étroite qu’elle entretient avec eux, et c’est aussi l’importance des biens aux yeux des gens. Ainsi, la grande majorité des gens se sentent confus par l’attitude calme de Job envers la perte de[b] ses biens. Aujourd’hui, nous allons dissiper la confusion de tous ces gens en expliquant ce qui se passait dans le cœur de Job.
Le bon sens dicte qu’après avoir reçu des biens si abondants de la part de Dieu, Job devrait avoir honte devant Dieu à cause de la perte de ces biens, car il n’en avait pas pris soin ni ne s’en était occupé, il n’avait pas tenu aux biens que Dieu lui avait donnés. Ainsi, quand il a appris que ses biens avaient été volés, sa première réaction aurait dû être de se rendre sur les lieux du crime et de faire l’inventaire de tout ce qui avait été pris[c], puis de se confesser à Dieu pour qu’il puisse recevoir de nouveau les bénédictions de Dieu. Cependant Job n’a pas fait cela et il avait naturellement ses propres raisons de ne pas le faire. Dans son cœur, Job croyait profondément que tout ce qu’il possédait lui avait été accordé par Dieu et n’était pas le fruit de son propre labeur. Ainsi, il n’a pas cherché à capitaliser ces bénédictions, mais a adopté comme ses principes de vie sa défense bec et ongles de la voie qu’il devrait suivre. Il chérissait les bénédictions de Dieu et il rendait grâces pour elles, mais il n’était pas captivé par elles et il ne cherchait pas davantage de bénédictions. Telle était son attitude envers les biens. Il n’a rien fait non plus pour obtenir des bénédictions, ni ne s’est préoccupé du manque ou de la perte des bénédictions de Dieu, ni n’en a été peiné ; il ne devint ni follement heureux ni délirant à cause des bénédictions de Dieu, n’a pas ignoré la voie de Dieu ou oublié la grâce de Dieu à cause des bénédictions dont il jouissait fréquemment. L’attitude de Job envers ses biens révèle aux gens sa véritable humanité : premièrement, Job n’était pas un homme avare et n’était pas exigeant au sujet de sa vie matérielle. Deuxièmement, Job ne s’est jamais inquiété de ce que Dieu lui enlève tout ce qu’il avait ni ne l’a craint, ce qui était son attitude d’obéissance envers Dieu dans son cœur ; c’est-à-dire, il n’avait aucune exigence ou réclamation au sujet du moment où Dieu le dépouillerait ni au sujet de la possibilité que Dieu le fasse et n’en a pas demandé la raison, mais a seulement cherché à obéir aux arrangements de Dieu. Troisièmement, il n’a jamais cru que ses biens provenaient de ses propres labeurs, mais qu’ils lui étaient conférés par Dieu. C’était la foi de Job en Dieu et c’est une indication de sa conviction. L’humanité de Job et sa véritable quête quotidienne sont-elles clarifiées dans ce résumé en trois points ? L’humanité et la quête de Job faisaient partie intégrante de sa conduite calme quand il a fait face à la perte de ses biens. C’était précisément à cause de sa quête quotidienne que Job avait la stature et la conviction qu’il fallait pour dire : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni », durant les épreuves de Dieu. Ces paroles ne surgirent pas du jour au lendemain ni ne venaient juste de passer par la tête de Job. Elles étaient ce qu’il avait vu et acquis au cours de nombreuses années d’expérience de la vie. Comparée à tous ceux qui ne recherchent que les bénédictions de Dieu et qui craignent que Dieu ne les dépouille, qui le détestent et s’en plaignent, l’obéissance de Job n’est-elle pas très réelle ? Comparé à tous ceux qui croient qu’il y a un Dieu, mais qui n’ont jamais cru que Dieu gouverne toutes choses, Job ne possède-t-il pas une grande honnêteté et une grande droiture ?
Dans la vie quotidienne de Job, nous voyons son intégrité, sa droiture, sa crainte de Dieu et son éloignement du mal
Si nous devons discuter de Job, alors nous devons commencer par son évaluation prononcée par la propre bouche de Dieu : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »
Voyons d’abord l’intégrité et la droiture de Job.
Quelle est votre compréhension des mots « intègre » et « droit » ? Croyez-vous que Job ait été sans reproche et honorable ? Cela, bien sûr, serait une interprétation et une compréhension littérales de « intègre » et « droit ». La vie réelle est essentielle à une véritable compréhension de Job. Les mots, les livres et la théorie seule ne donneront aucune réponse. Nous commencerons par regarder la vie de Job à la maison, à ce que ressemblait sa conduite normale au cours de sa vie. Cela nous renseignera sur ses principes et sur ses objectifs dans la vie, ainsi que de sa personnalité et de sa quête. Maintenant, lisons les dernières paroles de Job 1, 3 : « cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. » Ce que ces paroles disent, c’est que le statut et la réputation de Job étaient très élevés et, bien que l’on ne nous dise pas s’il était le plus grand de tous les hommes de l’Orient à cause de ses richesses ou non, ou parce qu’il était intègre et droit et craignait Dieu et s’éloignait du mal, dans l’ensemble, nous savons que le statut et la réputation de Job étaient très prisés. Comme il est écrit dans la Bible, les premières impressions des gens sur Job étaient que Job était intègre, qu’il craignait Dieu et s’éloignait du mal, et qu’il possédait une grande richesse et un statut vénérable. Pour une personne normale vivant dans un tel environnement et dans de telles conditions, l’alimentation de Job, sa qualité de vie et les divers aspects de sa vie personnelle seraient au centre de l’attention de la plupart des gens ; donc nous devons continuer à lire les Écritures : « Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois soeurs à manger et à boire avec eux. Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. » (Job 1:4-5). Ce passage nous dit deux choses : la première est que les fils et les filles de Job donnaient régulièrement un festin, mangeant et buvant ; la seconde est que Job offrait souvent des holocaustes parce qu’il s’inquiétait souvent pour eux, craignant qu’ils aient péché, que dans leur cœur ils aient maudit Dieu. Ainsi sont décrites les vies de deux types différents de personnes. Le premier est les fils et les filles de Job, qui donnaient souvent un festin à cause de leur richesse, vivaient de manière extravagante, festoyaient à cœur joie, jouissant de la haute qualité de vie permise par la richesse matérielle. Vivant une telle vie, il était inévitable qu’ils commettent souvent des péchés et offensent Dieu, mais ils ne se sanctifiaient pas ni n’offraient des holocaustes en conséquence. Tu vois donc que Dieu n’avait pas de place dans leur cœur, qu’ils ne pensaient pas aux grâces de Dieu ni ne craignaient d’offenser Dieu, encore moins craignaient-ils de renier Dieu dans leur cœur. Bien sûr, notre attention ne porte pas sur les enfants de Job, mais sur ce que Job a fait face à de telles choses ; c’est l’autre sujet décrit dans le passage et qui concerne la vie quotidienne de Job et l’essence de son humanité. Quand la Bible décrit le festoiement des fils et des filles de Job, il n’y a aucune mention de Job ; on dit seulement que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient souvent ensemble. En d’autres termes, il ne donnait pas de festins et ne se joignait pas à ses fils et ses filles pour manger avec extravagance. Bien que riche et possédant beaucoup de biens et de serviteurs, Job ne menait pas une vie luxueuse. Il n’était pas séduit par son environnement de vie superlatif et il ne se rassasiait pas des plaisirs de la chair ou n’oubliait pas d’offrir des holocaustes à cause de sa richesse, encore moins cela l’amenait-il à s’éloigner de Dieu dans son cœur. Évidemment, alors, Job était discipliné dans son style de vie et n’était pas cupide ou hédoniste, et il n’était pas obsédé par la qualité de vie comme conséquence des bénédictions que Dieu lui accordait. Au contraire, il était humble et modeste, et prudent et circonspect devant Dieu, il pensait souvent aux grâces et aux bénédictions de Dieu et craignait Dieu continuellement. Dans sa vie quotidienne, Job se levait souvent de bon matin afin d’offrir des holocaustes pour ses fils et ses filles. En d’autres termes, non seulement Job craignait Dieu, mais il espérait aussi que ses enfants également craindraient Dieu et ne pècheraient pas contre Dieu. La richesse matérielle de Job n’avait aucune place dans son cœur et ne prenait pas la place de Dieu ; que ce soit pour lui ou pour ses enfants, les actions quotidiennes de Job étaient toutes liées à la crainte de Dieu et à l’éloignement du mal. Sa crainte de l’Éternel Dieu ne se limitait pas à des discours, mais était mise en action et reflétée dans chaque partie de sa vie quotidienne. Cette conduite réelle de Job nous montre qu’il était honnête et possédait une essence qui aimait la justice et des choses positives. Que Job ait souvent appelé et sanctifié ses fils et ses filles signifie qu’il n’autorisait ni n’approuvait le comportement de ses enfants ; au contraire, dans son cœur, il en avait assez de leur comportement et les condamnait. Il avait conclu que le comportement de ses fils et de ses filles ne plaisait pas à l’Éternel Dieu, et ainsi il les appelait souvent pour qu’ils se présentent devant l’Éternel Dieu et confessent leurs péchés. Les actions de Job nous montrent un autre côté de son humanité : celui où il ne marchait jamais avec ceux qui péchaient et offensaient Dieu souvent, mais à la place il s’éloignait d’eux et les évitait. Même si ces gens étaient ses fils et ses filles, il n’a pas abandonné ses propres principes parce qu’ils étaient sa propre famille, et il n’a pas encouragé leurs péchés à cause de ses propres sentiments. Plutôt, il les a exhortés à se confesser et à gagner l’indulgence de l’Éternel Dieu, et il les a avertis de ne pas abandonner Dieu pour leur propre plaisir cupide. Les principes de la façon dont Job a traité les autres sont inséparables des principes de sa crainte de Dieu et de son éloignement du mal. Il aimait ce qui était accepté par Dieu et il détestait ce que Dieu répugnait, et il aimait ceux qui craignaient Dieu dans leur cœur, et il détestait ceux qui commettaient le mal ou péchaient contre Dieu. Cet amour et ce dégoût étaient démontrés dans sa vie quotidienne, et c’était la droiture même de Job vu par les yeux de Dieu. Naturellement, c’est aussi l’expression et le vécu de la vraie humanité de Job dans ses relations avec les autres dans sa vie quotidienne que nous devons apprendre.
Les manifestations de l’humanité de Job au cours de ses épreuves (Comprendre l’intégrité, la droiture, la crainte de Dieu et l’éloignement du mal chez Job au cours de ses épreuves)
Ce sur quoi nous venons de partager est les différents aspects de l’humanité de Job qui ont été exposés dans sa vie quotidienne avant ses tests. Sans aucun doute, ces diverses manifestations permettent de commencer à se familiariser à la droiture, à la crainte de Dieu et à l’éloignement du mal par Job et à les comprendre, et fournissent naturellement une affirmation initiale. La raison pour laquelle Je dis « initial » est que la plupart des gens n’ont pas encore une compréhension réelle de la personnalité de Job et de la mesure avec laquelle il a poursuivi la voie d’obéissance à Dieu et de la crainte de Dieu. Autrement dit, la compréhension de Job qu’ont la plupart des gens ne va pas au-delà de l’impression quelque peu favorable que lui procurent ses paroles dans la Bible : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni » et « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Ainsi, nous avons grand besoin de comprendre comment Job a vécu son humanité en subissant les épreuves de Dieu ; de cette façon, la véritable humanité de Job sera montrée à tous dans son intégralité.Quand Job a appris que ses biens avaient été volés, que ses fils et ses filles avaient perdu la vie et que ses serviteurs avaient été tués, il a réagi ainsi : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna » (Job 1:20). Ces paroles nous parlent d’un fait : après avoir entendu cette nouvelle, Job n’a pas été pris de panique, il n’a pas pleuré, ni blâmé les serviteurs qui lui avaient apporté les nouvelles, encore moins a-t-il inspecté la scène du crime pour enquêter et en vérifier les tenants et les aboutissants et découvrir ce qui était vraiment arrivé. Il n’a démontré ni peine ni regret pour la perte de ses biens ni n’est fondu en larmes à cause de la perte de ses enfants et de ses proches. Au contraire, il déchira son manteau, se rasa la tête, se jeta par terre et se prosterna. Les actions de Job sont différentes de celles de tout homme ordinaire. Elles confondent beaucoup de gens et les provoquent à réprimander Job dans leur cœur pour son « sang-froid ». À la perte soudaine de leurs biens, les gens normaux sembleraient avoir le cœur brisé ou être désespérés ou, dans le cas de certaines personnes, pourraient même tomber dans une profonde dépression. C’est parce que les biens des gens représentent une vie d’effort dans leur cœur, c’est ce dont leur survie dépend, c’est l’espoir qui les maintient en vie ; la perte de leurs biens signifie que leurs efforts ont été vains, qu’ils sont sans espoir, et même qu’ils n’ont pas d’avenir. C’est l’attitude d’une personne normale envers ses biens et la relation étroite qu’elle entretient avec eux, et c’est aussi l’importance des biens aux yeux des gens. Ainsi, la grande majorité des gens se sentent confus par l’attitude calme de Job envers la perte de[b] ses biens. Aujourd’hui, nous allons dissiper la confusion de tous ces gens en expliquant ce qui se passait dans le cœur de Job.
Le bon sens dicte qu’après avoir reçu des biens si abondants de la part de Dieu, Job devrait avoir honte devant Dieu à cause de la perte de ces biens, car il n’en avait pas pris soin ni ne s’en était occupé, il n’avait pas tenu aux biens que Dieu lui avait donnés. Ainsi, quand il a appris que ses biens avaient été volés, sa première réaction aurait dû être de se rendre sur les lieux du crime et de faire l’inventaire de tout ce qui avait été pris[c], puis de se confesser à Dieu pour qu’il puisse recevoir de nouveau les bénédictions de Dieu. Cependant Job n’a pas fait cela et il avait naturellement ses propres raisons de ne pas le faire. Dans son cœur, Job croyait profondément que tout ce qu’il possédait lui avait été accordé par Dieu et n’était pas le fruit de son propre labeur. Ainsi, il n’a pas cherché à capitaliser ces bénédictions, mais a adopté comme ses principes de vie sa défense bec et ongles de la voie qu’il devrait suivre. Il chérissait les bénédictions de Dieu et il rendait grâces pour elles, mais il n’était pas captivé par elles et il ne cherchait pas davantage de bénédictions. Telle était son attitude envers les biens. Il n’a rien fait non plus pour obtenir des bénédictions, ni ne s’est préoccupé du manque ou de la perte des bénédictions de Dieu, ni n’en a été peiné ; il ne devint ni follement heureux ni délirant à cause des bénédictions de Dieu, n’a pas ignoré la voie de Dieu ou oublié la grâce de Dieu à cause des bénédictions dont il jouissait fréquemment. L’attitude de Job envers ses biens révèle aux gens sa véritable humanité : premièrement, Job n’était pas un homme avare et n’était pas exigeant au sujet de sa vie matérielle. Deuxièmement, Job ne s’est jamais inquiété de ce que Dieu lui enlève tout ce qu’il avait ni ne l’a craint, ce qui était son attitude d’obéissance envers Dieu dans son cœur ; c’est-à-dire, il n’avait aucune exigence ou réclamation au sujet du moment où Dieu le dépouillerait ni au sujet de la possibilité que Dieu le fasse et n’en a pas demandé la raison, mais a seulement cherché à obéir aux arrangements de Dieu. Troisièmement, il n’a jamais cru que ses biens provenaient de ses propres labeurs, mais qu’ils lui étaient conférés par Dieu. C’était la foi de Job en Dieu et c’est une indication de sa conviction. L’humanité de Job et sa véritable quête quotidienne sont-elles clarifiées dans ce résumé en trois points ? L’humanité et la quête de Job faisaient partie intégrante de sa conduite calme quand il a fait face à la perte de ses biens. C’était précisément à cause de sa quête quotidienne que Job avait la stature et la conviction qu’il fallait pour dire : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni », durant les épreuves de Dieu. Ces paroles ne surgirent pas du jour au lendemain ni ne venaient juste de passer par la tête de Job. Elles étaient ce qu’il avait vu et acquis au cours de nombreuses années d’expérience de la vie. Comparée à tous ceux qui ne recherchent que les bénédictions de Dieu et qui craignent que Dieu ne les dépouille, qui le détestent et s’en plaignent, l’obéissance de Job n’est-elle pas très réelle ? Comparé à tous ceux qui croient qu’il y a un Dieu, mais qui n’ont jamais cru que Dieu gouverne toutes choses, Job ne possède-t-il pas une grande honnêteté et une grande droiture ?
Extrait de « L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II »
Source: L'Évangile de Dieu
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