Le « secret » pour sauver un mariage (partie 1)
Quand j’étais jeune, ma mère et mon père se disputaient souvent, et ma mère souffrait fréquemment d’être battue et torturée par mon père. Elle avait tellement de rancœur dans son cœur qu’elle en était morte jeune. Donc je me suis promis : lorsque je serais grand et que je fonderais une famille, je serais bon envers ma femme et ma famille mènerait une vie heureuse et paisible.
Je ne répéterais pas les échecs du mariage de mes parents.
En 1995, j’étais directeur du bureau d’étude d’installation dans un restaurant. Au début, je ne pensais qu’à gagner de l’argent, il ne manquait plus qu’avoir une femme sage et gentille pour mener une vie heureuse avec elle, et cela me suffirait. Mais au bout d’un moment, mon travail me conduisait souvent à rencontrer les autres responsables des services dans de grands restaurants, des salons de thé, des bars à karaoké, des hôtels et d’autres lieux de divertissement. A cette époque, ils disaient souvent des choses comme : « Ayez une femme et des maîtresses aussi ! » ou « Il vaut mieux avoir aimé et perdu, que de n’avoir jamais aimé du tout. » ou « On ne vit que 90 ans, donc profitez-en à fond pendant que vous êtes jeune » ou « C’est ainsi que sont les hommes. Qui ne veut pas manger et boire, et être heureux ? » ou « Notre nation fait la promotion d’une croissance économique rapide et encourage toutes sortes d’entreprises de divertissement, nous devrions donc y répondre avec enthousiasme. En tant que citoyen chinois, nous ne devrions pas décevoir le gouvernement en profitant de la vie nocturne ! » Leur influence a commencé à m’atteindre et, au fil du temps, j’ai commencé à les suivre dans leurs activités nocturnes et j’y prenais goût à tout ça, c’était agréable pour moi.
Fin 2000, je me suis marié. Au tout début, bien que je n’éprouve pas un amour profond pour ma femme, nous nous entendions bien et nous nous comprenions bien mutuellement. Toutefois, malgré mon temps passé pour maintenir des relations sociales et personnelles compliquées, je trouvais quand même du temps à faire la fête comme avant. Je ne pensais qu’à manger, à boire et à m’amuser. Je rentrais très tard à la maison tous les soirs. C’était au bout de deux ans que ma femme avait compris pourquoi je rentrais si tard. Ce n’était pas à cause de mon travail, mais parce que je faisais la fête. C’était à partir de ce moment-là qu’elle devenait froide envers moi. Nous nous étions donc résolus de mener chacun notre vie. Nous ne nous parlions jamais et ne faisions jamais preuve d’affection ou de considération l’un envers l’autre, notre relation était devenue presque gênante, je m’inquiétai que ça nous conduirait au divorce. Je ne dormais presque plus. Pour sauver notre mariage et nous sortir de cette impasse, j’ai demandé de l’aide à mes amis. L’un d’eux m’a dit : « Tes frères d’arme sont comme tes membres, et les femmes, comme tes vêtements ; ne te soucie pas trop d’elles. Il te suffit de maîtriser ta femme, et tout ira bien. » Je pensais que mon ami avait raison et je l’écoutais. Alors je me suis dit que je devais donner une leçon à ma femme. Je devais établir mon autorité sur elle et faire en sorte qu’elle se soumette à moi. Comme ça, elle n’oserait plus jamais me regarder de travers. J’ai donc fait ce que mon ami m’a conseillé. A la maison, je ne levais pas le petit doigt pour aider ma femme, je lui demandais même de me servir sur un plateau d’argent. Elle me servait des plats qu’elle avait préparés, quand je finissais mes plats je criais tout fort en l’ordonnant de me resservir d’autres. Je jouais le maître aussi bien que je pouvais. Je lui demandais de me fournir des factures de ses dépenses pour vérifier et avoir un contrôle financier sur elle, je lui donnais son argent de poche selon mon désir. Après un certain temps, je me suis rendu compte que, non seulement je n’avais pas réussi à établir mon autorité, mais en plus notre relation allait de pire en pire. Lorsque j’ai vu que cette méthode ne fonctionnait pas, j’ai essayé la méthode des sentiments et de gentillesse. Quand j’ai voulu lui parler, je n’ai même pas aligné deux phrases qu’elle a trouvé une occasion de m’enfoncer pour régler de vieux comptes en m’a dit que je ne faisais rien d’autre que de sortir faire la fête et que je ne ramenais jamais l’argent à la maison, etc., et nous nous sommes remis à nous disputer et avons fini par nous séparer en mauvais termes. Je me sentais en proie à la douleur et à la tristesse à chaque fois que nous nous disputions. Si un mari et une femme ne partagent pas un langage commun, alors être ensemble au sein d’une famille, c’est comme vivre avec un ennemi. Vous essayez de dire quelques mots, et ça déclenche une dispute ! C’étaient des jours douloureux à vivre. Le divorce paraissait presque comme la meilleure alternative que de continuer comme ça et de prolonger l’agonie. Toutefois, je ne voulais pas laver le linge sale en public, et donc, par amour-propre et pour mes enfants – mais avant tout pour poursuivre le rêve d’une famille heureuse que j’avais toujours voulue – j’ai décidé de rester dans mon mauvais mariage. De toute manière, c’était moi qui avais toujours tort en premier, donc ça serait moi qui devrais changer mes comportements et mes propos, n’est-ce pas ?
Une fois que mes amis se sont rendu compte dans quelle misère je me trouvais, ils m’ont recommandé des livres traitant des émotions et du mariage pour que je puisse mieux comprendre ma femme et établir une communication avec elle et mes enfants. J’ai commencé alors à prendre le temps d’aller avec ma femme et mes deux enfants à la librairie, au zoo ou au centre commercial, et j’ai commencé à donner à ma femme de l’argent pour acheter des choses pour sa famille. Je sortais de moins en moins avec mes amis… Je me suis dit que ça serait dans ce sens que je sauverais mon mariage brisé. Toutefois, ma femme restait malheureuse et froide envers moi, et je ne pouvais rien y faire. J’ai demandé à un bon ami de venir parler à ma femme et d’essayer de redresser les choses, mais mon ami ne savait pas comment faire et m’a dit simplement : « Ces choses prennent du temps. »
Peu de temps après, j’ai lancé une société d’installation et j’embauchais mon beau-frère pour qu’il apprenne les ficelles du métier. Je me suis dit : Me voilà, un homme bénéficiant d’un statut et gagnant bien sa vie. Cela devrait suffire pour satisfaire la vanité de ma femme, et en plus je m’occupe de son jeune frère ; cela devrait suffire à réparer notre relation. Toutefois, nous nous disputions encore souvent, ce à quoi je ne m’attendais pas. Ma femme a même énuméré mes manquements devant mes employés, disant que je ne m’occupais pas bien de ma famille… Je ne supportais plus ces disputes, donc j’étais résolu de leur laisser de l’argent et partir pour un autre site de construction. Lorsque je me suis rendu devant ma femme pour lui dire que j’allais la quitter, elle m’a paru désorientée et je me suis senti très malheureux. Je ne trouvais pas de réponse à mes questions. On dit souvent qu’un mari et une femme oublient toujours leurs disputes de la veille. Mais alors pourquoi y avait-il une animosité si terrible entre nous ? Pourquoi nous disputions-nous ou nous faisions-nous une guerre froide et évitions de croiser nos regards ? Pourquoi rendions-nous les choses si douloureuses l’un pour l’autre et mettions-nous notre foyer dans un tel désarroi ? Nous vivions de cette façon pendant quatre à cinq ans ; n’y avait-il vraiment rien que nous puissions faire pour réparer notre relation ? Comme notre relation en tant que mari et femme se détériorait de jour en jour et que mes pressions au travail augmentaient, je ne pouvais plus ni manger ni dormir. J’étais exténué. De nouvelles rides venaient creuser de profonds sillons sur mon front, et moi qui avais été jadis un homme fort, je commençais à perdre mes kilos jusqu’à 65 kilos. Parfois les choses sont arrivées à un point d’ébullition et j’aurais souhaité que la mort vienne me sauver de cette vie de tourments… Mais alors j’ai pensé à mes deux enfants chéris et je ne pouvais supporter l’idée de jeter tout cela par-dessus bord. Et donc je m’efforçais à vivre une vie de souffrance sans voir la fin.
Quand l’homme arrive au bout de sa limite, le travail de Dieu commence ! En mars 2008, j’ai eu la chance de recevoir le salut de Dieu des derniers jours. Après ma venue à l’Église de Dieu, j’ai commencé à lire souvent la parole de Dieu et à être actif dans la vie de l’église. J’écoutais les frères et sœurs partager la vérité de la parole de Dieu et leurs expériences et j’ai commencé petit à petit à comprendre certaines vérités sur la famille, le mariage, et je comprenais mieux le destin de l’humanité. L’anxiété et le stress, qui pesaient sur mon esprit, se réduisaient considérablement. J’ai commencé à vivre un bonheur que je n’avais jamais ressenti auparavant et tout mon corps s’est sentit plus détendu et plus à l’aise. Durant une réunion, je me suis confié et j’ai partagé la douleur et la confusion des dernières années, et les frères et sœurs m’ont lu le passage suivant de la parole de Dieu : « Dès le commencement, J’ai commencé à établir la prédestination et la sélection de ce groupe de gens — vous, ce groupe aujourd’hui. Ton tempérament, ton calibre, ton apparence, ta stature, ta famille de naissance, ton travail, ton mariage, tout, même la couleur de tes cheveux, ta peau et ta date de naissance, tout est arrangé par Ma main. Tout ce que tu fais et toute personne que tu rencontres chaque jour, cela également est le produit de Mon arrangement, sans mentionner ta présence devant Moi aujourd’hui, qui est encore davantage le résultat de Mon arrangement. Ne t’inquiète pas, mais va calmement de l’avant » (« La soixante-quatorzième déclaration », La Parole apparaît dans la chair). À travers la parole de Dieu, j’ai pu comprendre : il se trouve que Dieu avait prédéterminé le cours et la trajectoire de notre vie. Ma famille, mon mariage, ma femme et mes enfants me sont donnés selon la volonté de Dieu, et en tant qu’être de la création, je dois accepter et me soumettre au plan régisseur de Dieu. De plus, vu la direction que mon mariage prenait, c’était entièrement à cause de moi. Mais j’essayais de fuir les soucis de ma famille et de mon mariage avec le divorce ou avec des pensées suicidaires. N’est-ce pas juste une vaine tentative d’échapper au plan régisseur de Dieu avec des solutions humaines ? J’étais si stupide. Ce qui allait se passer dans mon mariage au final se trouvait dans les mains de Dieu et je devais confier tous mes problèmes familiaux à Lui et je devais Lui laisser de planifier tout ceci. Après avoir compris les intentions de Dieu, j’ai ressenti un tel soulagement ; la pression et la douleur qui étaient dans mon cœur ont été grandement réduites.
Un jour, j’ai vu ces paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement blessé par la société, il a été influencé par l’éthique féodale, et il a été formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés, toutes ces choses ont gravement entamé le cœur de l’homme, et gravement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient de plus en plus vicieux chaque jour, et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule personne qui obéisse de bon gré à Dieu, ni, par ailleurs, une seule personne qui cherche de bon gré l’apparition de Dieu. Au contraire, sous la domination de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux » (« Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu », La Parole apparaît dans la chair). La parole de Dieu révèle les causes de la douleur de l’humanité, et il s’avère que cette source est la corruption de Satan. J’étais sous le control de Satan et sous les influences des mauvaises pensées de la société. Je vivais selon les mauvais courants de pensée satanique qui me disait d’« avoir une femme et des maîtresses aussi ». En profitant des plaisirs de la vie charnels, je suis tombé dans le piège de Satan et j’ai été corrompu à un tel point que je ne ressemblais même plus à un être humain. Quand je repense au moment où j’avais commencé à être attiré et à me perdre dans de mauvais courants de pensée de la société rien que pour avoir une vie sociale, et comment je vivais une vie de débauche en faisant la fête, je me dis que ces choses m’avaient apporté des conflits sans fin avec ma femme et une séparation avec elle. Plus tard, en vue d’améliorer la relation entre ma femme et moi, j’ai recherché le « bon conseil » d’un ami qui m’a dit : « Tes frères d’arme sont comme les membres de ton corps, mais les femmes ne sont rien de plus qu’un vêtement, il te suffit de la maîtriser, et tout ira bien. » Finalement ça n’a rien été de plus qu’un mensonge choquant me conseillant de « la maîtriser ». C’était non seulement inefficace, mais ça ne faisait qu’aggraver les choses. Comme j’essayais de gérer les choses avec ces visions sataniques, ma vie de famille se retrouvait sur le point de se briser en morceaux et j’étais physiquement et mentalement exténué. Il n’y avait pas de mot pour décrire la souffrance que j’avais endurée, et mes pensées s’étaient orientées vers le suicide. Mais maintenant, je vois claire. Satan utilisait ces méthodes pour me piéger et me corrompre, pour détruire mon mariage et ma famille, et pour me faire vivre une mauvaise et misérable vie. Le but cruel de Satan était de me dévorer. Il est vraiment malicieux et traitre !
Une fois que je me suis rendu compte des ruses de Satan, j’ai pris la résolution d’abandonner complètement ses mauvaises pensées sataniques et de vivre selon la parole de Dieu. Je voulais même apporter l’évangile à ma femme aussi vite que possible afin qu’elle aussi puisse obtenir le salut de Dieu.
Source: L’Evangile de Dieu
En 1995, j’étais directeur du bureau d’étude d’installation dans un restaurant. Au début, je ne pensais qu’à gagner de l’argent, il ne manquait plus qu’avoir une femme sage et gentille pour mener une vie heureuse avec elle, et cela me suffirait. Mais au bout d’un moment, mon travail me conduisait souvent à rencontrer les autres responsables des services dans de grands restaurants, des salons de thé, des bars à karaoké, des hôtels et d’autres lieux de divertissement. A cette époque, ils disaient souvent des choses comme : « Ayez une femme et des maîtresses aussi ! » ou « Il vaut mieux avoir aimé et perdu, que de n’avoir jamais aimé du tout. » ou « On ne vit que 90 ans, donc profitez-en à fond pendant que vous êtes jeune » ou « C’est ainsi que sont les hommes. Qui ne veut pas manger et boire, et être heureux ? » ou « Notre nation fait la promotion d’une croissance économique rapide et encourage toutes sortes d’entreprises de divertissement, nous devrions donc y répondre avec enthousiasme. En tant que citoyen chinois, nous ne devrions pas décevoir le gouvernement en profitant de la vie nocturne ! » Leur influence a commencé à m’atteindre et, au fil du temps, j’ai commencé à les suivre dans leurs activités nocturnes et j’y prenais goût à tout ça, c’était agréable pour moi.
Fin 2000, je me suis marié. Au tout début, bien que je n’éprouve pas un amour profond pour ma femme, nous nous entendions bien et nous nous comprenions bien mutuellement. Toutefois, malgré mon temps passé pour maintenir des relations sociales et personnelles compliquées, je trouvais quand même du temps à faire la fête comme avant. Je ne pensais qu’à manger, à boire et à m’amuser. Je rentrais très tard à la maison tous les soirs. C’était au bout de deux ans que ma femme avait compris pourquoi je rentrais si tard. Ce n’était pas à cause de mon travail, mais parce que je faisais la fête. C’était à partir de ce moment-là qu’elle devenait froide envers moi. Nous nous étions donc résolus de mener chacun notre vie. Nous ne nous parlions jamais et ne faisions jamais preuve d’affection ou de considération l’un envers l’autre, notre relation était devenue presque gênante, je m’inquiétai que ça nous conduirait au divorce. Je ne dormais presque plus. Pour sauver notre mariage et nous sortir de cette impasse, j’ai demandé de l’aide à mes amis. L’un d’eux m’a dit : « Tes frères d’arme sont comme tes membres, et les femmes, comme tes vêtements ; ne te soucie pas trop d’elles. Il te suffit de maîtriser ta femme, et tout ira bien. » Je pensais que mon ami avait raison et je l’écoutais. Alors je me suis dit que je devais donner une leçon à ma femme. Je devais établir mon autorité sur elle et faire en sorte qu’elle se soumette à moi. Comme ça, elle n’oserait plus jamais me regarder de travers. J’ai donc fait ce que mon ami m’a conseillé. A la maison, je ne levais pas le petit doigt pour aider ma femme, je lui demandais même de me servir sur un plateau d’argent. Elle me servait des plats qu’elle avait préparés, quand je finissais mes plats je criais tout fort en l’ordonnant de me resservir d’autres. Je jouais le maître aussi bien que je pouvais. Je lui demandais de me fournir des factures de ses dépenses pour vérifier et avoir un contrôle financier sur elle, je lui donnais son argent de poche selon mon désir. Après un certain temps, je me suis rendu compte que, non seulement je n’avais pas réussi à établir mon autorité, mais en plus notre relation allait de pire en pire. Lorsque j’ai vu que cette méthode ne fonctionnait pas, j’ai essayé la méthode des sentiments et de gentillesse. Quand j’ai voulu lui parler, je n’ai même pas aligné deux phrases qu’elle a trouvé une occasion de m’enfoncer pour régler de vieux comptes en m’a dit que je ne faisais rien d’autre que de sortir faire la fête et que je ne ramenais jamais l’argent à la maison, etc., et nous nous sommes remis à nous disputer et avons fini par nous séparer en mauvais termes. Je me sentais en proie à la douleur et à la tristesse à chaque fois que nous nous disputions. Si un mari et une femme ne partagent pas un langage commun, alors être ensemble au sein d’une famille, c’est comme vivre avec un ennemi. Vous essayez de dire quelques mots, et ça déclenche une dispute ! C’étaient des jours douloureux à vivre. Le divorce paraissait presque comme la meilleure alternative que de continuer comme ça et de prolonger l’agonie. Toutefois, je ne voulais pas laver le linge sale en public, et donc, par amour-propre et pour mes enfants – mais avant tout pour poursuivre le rêve d’une famille heureuse que j’avais toujours voulue – j’ai décidé de rester dans mon mauvais mariage. De toute manière, c’était moi qui avais toujours tort en premier, donc ça serait moi qui devrais changer mes comportements et mes propos, n’est-ce pas ?
Une fois que mes amis se sont rendu compte dans quelle misère je me trouvais, ils m’ont recommandé des livres traitant des émotions et du mariage pour que je puisse mieux comprendre ma femme et établir une communication avec elle et mes enfants. J’ai commencé alors à prendre le temps d’aller avec ma femme et mes deux enfants à la librairie, au zoo ou au centre commercial, et j’ai commencé à donner à ma femme de l’argent pour acheter des choses pour sa famille. Je sortais de moins en moins avec mes amis… Je me suis dit que ça serait dans ce sens que je sauverais mon mariage brisé. Toutefois, ma femme restait malheureuse et froide envers moi, et je ne pouvais rien y faire. J’ai demandé à un bon ami de venir parler à ma femme et d’essayer de redresser les choses, mais mon ami ne savait pas comment faire et m’a dit simplement : « Ces choses prennent du temps. »
Peu de temps après, j’ai lancé une société d’installation et j’embauchais mon beau-frère pour qu’il apprenne les ficelles du métier. Je me suis dit : Me voilà, un homme bénéficiant d’un statut et gagnant bien sa vie. Cela devrait suffire pour satisfaire la vanité de ma femme, et en plus je m’occupe de son jeune frère ; cela devrait suffire à réparer notre relation. Toutefois, nous nous disputions encore souvent, ce à quoi je ne m’attendais pas. Ma femme a même énuméré mes manquements devant mes employés, disant que je ne m’occupais pas bien de ma famille… Je ne supportais plus ces disputes, donc j’étais résolu de leur laisser de l’argent et partir pour un autre site de construction. Lorsque je me suis rendu devant ma femme pour lui dire que j’allais la quitter, elle m’a paru désorientée et je me suis senti très malheureux. Je ne trouvais pas de réponse à mes questions. On dit souvent qu’un mari et une femme oublient toujours leurs disputes de la veille. Mais alors pourquoi y avait-il une animosité si terrible entre nous ? Pourquoi nous disputions-nous ou nous faisions-nous une guerre froide et évitions de croiser nos regards ? Pourquoi rendions-nous les choses si douloureuses l’un pour l’autre et mettions-nous notre foyer dans un tel désarroi ? Nous vivions de cette façon pendant quatre à cinq ans ; n’y avait-il vraiment rien que nous puissions faire pour réparer notre relation ? Comme notre relation en tant que mari et femme se détériorait de jour en jour et que mes pressions au travail augmentaient, je ne pouvais plus ni manger ni dormir. J’étais exténué. De nouvelles rides venaient creuser de profonds sillons sur mon front, et moi qui avais été jadis un homme fort, je commençais à perdre mes kilos jusqu’à 65 kilos. Parfois les choses sont arrivées à un point d’ébullition et j’aurais souhaité que la mort vienne me sauver de cette vie de tourments… Mais alors j’ai pensé à mes deux enfants chéris et je ne pouvais supporter l’idée de jeter tout cela par-dessus bord. Et donc je m’efforçais à vivre une vie de souffrance sans voir la fin.
Quand l’homme arrive au bout de sa limite, le travail de Dieu commence ! En mars 2008, j’ai eu la chance de recevoir le salut de Dieu des derniers jours. Après ma venue à l’Église de Dieu, j’ai commencé à lire souvent la parole de Dieu et à être actif dans la vie de l’église. J’écoutais les frères et sœurs partager la vérité de la parole de Dieu et leurs expériences et j’ai commencé petit à petit à comprendre certaines vérités sur la famille, le mariage, et je comprenais mieux le destin de l’humanité. L’anxiété et le stress, qui pesaient sur mon esprit, se réduisaient considérablement. J’ai commencé à vivre un bonheur que je n’avais jamais ressenti auparavant et tout mon corps s’est sentit plus détendu et plus à l’aise. Durant une réunion, je me suis confié et j’ai partagé la douleur et la confusion des dernières années, et les frères et sœurs m’ont lu le passage suivant de la parole de Dieu : « Dès le commencement, J’ai commencé à établir la prédestination et la sélection de ce groupe de gens — vous, ce groupe aujourd’hui. Ton tempérament, ton calibre, ton apparence, ta stature, ta famille de naissance, ton travail, ton mariage, tout, même la couleur de tes cheveux, ta peau et ta date de naissance, tout est arrangé par Ma main. Tout ce que tu fais et toute personne que tu rencontres chaque jour, cela également est le produit de Mon arrangement, sans mentionner ta présence devant Moi aujourd’hui, qui est encore davantage le résultat de Mon arrangement. Ne t’inquiète pas, mais va calmement de l’avant » (« La soixante-quatorzième déclaration », La Parole apparaît dans la chair). À travers la parole de Dieu, j’ai pu comprendre : il se trouve que Dieu avait prédéterminé le cours et la trajectoire de notre vie. Ma famille, mon mariage, ma femme et mes enfants me sont donnés selon la volonté de Dieu, et en tant qu’être de la création, je dois accepter et me soumettre au plan régisseur de Dieu. De plus, vu la direction que mon mariage prenait, c’était entièrement à cause de moi. Mais j’essayais de fuir les soucis de ma famille et de mon mariage avec le divorce ou avec des pensées suicidaires. N’est-ce pas juste une vaine tentative d’échapper au plan régisseur de Dieu avec des solutions humaines ? J’étais si stupide. Ce qui allait se passer dans mon mariage au final se trouvait dans les mains de Dieu et je devais confier tous mes problèmes familiaux à Lui et je devais Lui laisser de planifier tout ceci. Après avoir compris les intentions de Dieu, j’ai ressenti un tel soulagement ; la pression et la douleur qui étaient dans mon cœur ont été grandement réduites.
Un jour, j’ai vu ces paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement blessé par la société, il a été influencé par l’éthique féodale, et il a été formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés, toutes ces choses ont gravement entamé le cœur de l’homme, et gravement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient de plus en plus vicieux chaque jour, et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule personne qui obéisse de bon gré à Dieu, ni, par ailleurs, une seule personne qui cherche de bon gré l’apparition de Dieu. Au contraire, sous la domination de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux » (« Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu », La Parole apparaît dans la chair). La parole de Dieu révèle les causes de la douleur de l’humanité, et il s’avère que cette source est la corruption de Satan. J’étais sous le control de Satan et sous les influences des mauvaises pensées de la société. Je vivais selon les mauvais courants de pensée satanique qui me disait d’« avoir une femme et des maîtresses aussi ». En profitant des plaisirs de la vie charnels, je suis tombé dans le piège de Satan et j’ai été corrompu à un tel point que je ne ressemblais même plus à un être humain. Quand je repense au moment où j’avais commencé à être attiré et à me perdre dans de mauvais courants de pensée de la société rien que pour avoir une vie sociale, et comment je vivais une vie de débauche en faisant la fête, je me dis que ces choses m’avaient apporté des conflits sans fin avec ma femme et une séparation avec elle. Plus tard, en vue d’améliorer la relation entre ma femme et moi, j’ai recherché le « bon conseil » d’un ami qui m’a dit : « Tes frères d’arme sont comme les membres de ton corps, mais les femmes ne sont rien de plus qu’un vêtement, il te suffit de la maîtriser, et tout ira bien. » Finalement ça n’a rien été de plus qu’un mensonge choquant me conseillant de « la maîtriser ». C’était non seulement inefficace, mais ça ne faisait qu’aggraver les choses. Comme j’essayais de gérer les choses avec ces visions sataniques, ma vie de famille se retrouvait sur le point de se briser en morceaux et j’étais physiquement et mentalement exténué. Il n’y avait pas de mot pour décrire la souffrance que j’avais endurée, et mes pensées s’étaient orientées vers le suicide. Mais maintenant, je vois claire. Satan utilisait ces méthodes pour me piéger et me corrompre, pour détruire mon mariage et ma famille, et pour me faire vivre une mauvaise et misérable vie. Le but cruel de Satan était de me dévorer. Il est vraiment malicieux et traitre !
Une fois que je me suis rendu compte des ruses de Satan, j’ai pris la résolution d’abandonner complètement ses mauvaises pensées sataniques et de vivre selon la parole de Dieu. Je voulais même apporter l’évangile à ma femme aussi vite que possible afin qu’elle aussi puisse obtenir le salut de Dieu.
Source: L’Evangile de Dieu
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